Welcome in Vienna - Partie 1 : Dieu ne croit plus en nous
Wohin und zurück - Teil 1: An uns glaubt Gott nicht mehr - Ferry oder Wie es war
De Axel Corti
Type : Long métrage
Allemagne / Suisse / Autriche / 1982 / 1:55:00 / N & B / vostf
Genre : Fiction
Avec Johannes Silberschneider, Barbara Petritsch, Armin Mueller-Stahl, Fritz Muliar, Georg Corten, Bernd Jeschek, Georg Marischka
Montage : Claudia Rieneck
Scénariste : Axel Corti, Georg Stefan Troller
Technique : Prise de vue réelle
Images : Wolfgang Treu
Source : Le Pacte
Tous publicsVersion remasterisée
Vienne 1938 : après la Nuit de Cristal et le meurtre de son père par les nazis, Ferry Tobler, un adolescent juif, fuit l'Autriche. Avec un laissez-passer difficilement acquis, il échoue à Prague. Là, il y fait la connaissance de Gandhi, soldat allemand anti-nazi échappé de Dachau et d'Alena, une tchèque chargée d'assister les réfugiés. Ensemble et avec d'autres immigrants juifs, ils parviennent jusqu'à Paris. Mais, sans papiers, ils sont arrêtés et internés par les autorités françaises dans le camp de rétention de Saint-Just-en-Chaussée. Profitant du chaos qui suit l'invasion allemande, ils s'échappent et tentent de rejoindre Marseille dans l'espoir de s'embarquer pour les États-Unis.Inspiré de la vie du scénariste Georg Stefan Troller, Axel Corti entame, avec cette trilogie romanesque, une réflexion puissante sur la nature humaine.Carte blanche Patric Chiha, Festival Travelling 2018 :"Welcome in Vienna est un film romanesque, humaniste et profondément émouvant. Sa beauté, sa luminosité, voire sa sensualité, ne l'empêche pas de nous montrer l'atrocité et le désespoir des heures les plus sombres de l'Histoire autrichienne. En cela, il nous montre aussi un autre chemin que le cinéma autrichien aurait pu prendre, un chemin où la beauté peut donner accès à la vérité."
Critique : Les auteurs décrivent tout avec subtilité, intelligence, retenue, n’appuyant jamais sur la pédale émotionnelle. (…) Dans sa mise en scène, utilisant le noir et blanc et le format "carré", insérant parfois des extraits d’images d’archives mais toujours dans la trame du récit, Axel Corti trouve une juste tonalité, entre épure moderne et stylisation, collant au récit et aux personnages mais ne se refusant pas la beauté d’une errance dans la neige aux accents de Schubert, ou encore l’ellipse d’une étreinte en enchaînant le plan d’un homme et une femme traversant une rivière torses presque nus entre les lignes ennemies avec un plan des mêmes se réveillant au matin dans le même lit.Serge Kaganski, LesInrocks, 2011