Nos invités vous en disent plus sur la Nouvelle-Orléans : Histoire, littérature, série, musique... tout y passe !
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Avec Maxime Lachaud, journaliste, essayiste, réalisateur, programmateur, auteur de l’ouvrage Redneck Movie, Ruralité et dégénérescence dans le cinéma américain (Édt° Rouge profond).
Région propice aux mythes, devenue terre d'élection du fantastique, la Louisiane a, de par son histoire et sa position géographique, suscité tout un imaginaire, qui la met à part au sein du Sud profond. Endroit marécageux, réputé invivable ou inadapté à l'humain, sa quintessence est associée à cette ville qu'est La Nouvelle-Orléans, cité des Vices mais aussi cité des Morts. Éloignons-nous donc de l'exotisme des musiques et de la cuisine locales pour aller chercher plus dans le caractère tragique de cette terre, afin de voir ce que les artistes, véritables commentateurs des bouleversements de leur époque, ont laissé entrevoir sur cette étrange région peuplée de corps-spectres.
« La Nouvelle-Orléans était un cirque, un cirque non itinérant mais un cirque quand même. Et les gens allaient toujours au cirque, aussi bien en périodes fastes qu'en périodes néfastes.» Harry Crews, Le Roi du K.O. (Édt° Gallimard / Série Noire)
> Texte à lire La Nouvelle-Orléans au cinéma par Maxime Lachaud à retrouver : Célébrer la vie et la mort
Par Erwan Cadoret, docteur en études cinématographiques, enseignant et intervenant.
La Nouvelle-Orléans sert de toile de fond à un nombre grandissant de séries télévisées américaines, dans des genres aussi variés que le drame social, le policier ou le fantastique. De N.C.I.S. New Orleans à Treme, en passant par American Horror Story ou Cloak & Dagger, cette conférence se propose de parcourir les différents visages que la télévision montre de la ville, entre souci de réalisme et vision fantasmée.
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Avec Cécile Vidal, historienne, maître de conférences à l’EHESS. Ses travaux portent sur l’histoire atlantique et sur l’histoire de la colonisation et de l'esclavage en Amérique du Nord, en particulier en Louisiane française et espagnole au XVIIIe siècle.
En partenariat avec l’Institut franco-américain
Fondée en 1718, La Nouvelle-Orléans est souvent décrite comme une ville créole en raison de ses origines françaises et espagnoles. À cette identité créole est associée l’idée de métissage et de rapports de race moins exclusifs que ceux prévalant dans le reste des États-Unis après la vente de la Louisiane et son intégration dans la jeune république américaine en 1803. À l’encontre de cette image exceptionnaliste qui contribue à marginaliser La Nouvelle-Orléans dans l’histoire et l’imaginaire états-unien, la conférence montrera que la Louisiane française (1699-1769) ne constituait pas une société de frontière caractérisée par la fluidité des relations interethniques. Sous l’influence de Saint-Domingue, la capitale louisianaise et sa région de plantations alentour se développèrent immédiatement sous la forme d’une société esclavagiste marquée par un processus de racialisation en transformation constante. L'histoire de La Nouvelle-Orléans sous le régime français permet ainsi d'éclairer tant ce qui s'est passé pendant et après l'ouragan Katrina en Louisiane en 2005 que les débats actuels sur les héritages de la colonisation et de l'esclavage en France.
Un podcast introduisant cette thématique sera disponible |
Avec Emmanuel Parent, maître de conférences musiques actuelles et ethnomusicologie à l’université Rennes 2 et chercheur au sein de l’unité de recherche Arts : pratiques et poétiques. Ses recherches portent sur la musicologie et l’anthropologie des musiques africaines-américaines, des blues au jazz jusqu’aux musiques électroniques et au hip-hop. Auteur de Jazz power. Anthropologie de la condition noire chez Ralph Ellison (Éditions CNRS, 2015), Emmanuel Parent a dirigé le catalogue de l’exposition, présentée à la cité de la Musique à Paris, Great Black Music. Les musiques noires dans le monde (Actes Sud, 2014). Il a récemment contribué à la revue Lili, la rozell et le marimba publié par La Criée, centre d’art contemporain de Rennes, avec un article consacrée à Lemonade de Beyoncé.
En partenariat avec l’université Rennes 2.
En 2017, paraissait Lemonade, le second album visuel de Beyoncé. Du passé esclavagiste jusqu’au présent post Katrina, des paysages mystérieux de bayous à l’asphalte désenchanté de La Nouvelle-Orléans, des parades de jazz traditionnel à celles des voitures de tuning desquelles s’échappent de lourdes basses hip hop, la star du R’n’B nous donne à voir une image plus complexe de l’Amérique, au-delà des clichés de la culture pop américaine, où les « logiques du nom, du sang et du sol » s’entrelacent depuis des siècles pour tisser la complexité anthropologique de l’expérience africaine-américaine.
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Animée par Arnaud Wassmer
Avec Benjamin Guérif, éditions Gallmeister
En partenariat avec l’Institut franco-américain
Depuis le triomphe mondial d’Autant en emporte le vent et le prix Nobel de littérature de William Faulkner en 1949, en passant par les pièces de Tennessee Williams, la littérature du sud des États-Unis n’a cessé jusqu’à aujourd’hui de produire de grands noms, dont de nombreux textes ont été adaptés au cinéma (et pas uniquement par des réalisateurs américains). Si cette littérature est évidemment très variée, certains motifs s’y retrouvent malgré tout de manière récurrente. Spécialisée en littérature américaine depuis quinze ans, les éditions Gallmeister publient naturellement des auteurs du Sud, qu’il s’agisse de classiques (retraduction d’Autant en emporte le vent) ou de jeunes auteurs prometteurs, tels que Jake Hinkson, Peter Farris, Kent Wascom ou Helen Urbani.
Avec le soutien du consulat des États-Unis à Rennes
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