Programme Remise des prix en Cie de Sébastien Laudenbach

Des oiseaux qui laissent des messages sur un répondeur, ou qui perdent la tête, un petit moine courant derrière un poisson, une grande femme courant derrière son enfance, quelques tigres à la queue-leu-leu, une programmation réjouissante et mystérieuse pour tous les âges.

Birdcalls (Malcolm Sutherland, Canada, 2005, 5')
Une main tente d'écrire ou de dessiner le chant des oiseaux, mais soudainement, le trait prend vie et continue seul, autonome, à griffonner. Il prend forme, se déforme se dynamise et se libère. Un court métrage poétique, entre la parole écrite et l'imaginaire du dessin.

Le Merle (Norman Mc Laren, Canada, 1958, 5')
Un merle blanc perd malheureusement tour à tour son bec, son cou, son ventre, son dos, ses yeux mais les retrouve en triple. Voilà un bien drôle d'oiseau qui se dessine à l'horizon ! C'est grâce à sa maîtrise du dessin que Norman McLaren nous fait profiter de son humour extraordinaire.

Aujourd'hui n'existe plus de Dominique A (clip de Sébastien Laudenbach, France, 2018, 3')
Un rivage, un cerisier, une route, un tunnel, des libellules puis une naissance, mais où va cet être ? Dans le monde dynamique et sensoriel de Laudenbach. Aujourd'hui n'existe plus, puisqu'il est en évolution permanente, perdu dans une furie colorée, dans une manie de traits?

Le Moine et le poisson (Michael Dudok de Wit, France, 1994, 6')
À l'arc, à la canne à pêche, aux mains, mais comment attraper ce poisson qui tourmente la vie paisible d'un moine dans son monastère ? C'est après une longue course que la cible s'inverse avec le poursuivant et qu'ils s'envolent tous deux dans le beau ciel aquarelle de Michael Dudok de Wit.

L'Existence selon Gabriel (Chiara Malta, France, 2015, 21')
Comment parler de l'enfance, de sa fantaisie, de sa magie qui disparaît lorsque l'on grandit ? Dans ce poignant court métrage qui témoigne des difficultés à saisir nos souvenirs, entre divinités païennes et lucidité, Chiara Malta apporte à ce problème une réponse fantaisiste mais non dénué de sens...

Tigres à la queu-leu-leu (Benoît Chieux, France, 2014, 8')
Un garçon paresseux décide de se motiver à faire autre chose que manger et dormir, ce qui fera plaisir à sa mère. C'est en adaptant un conte coréen traditionnel que Benoît Chieux délivre un film amusant et vertueux, au d'un graphisme clair et lumineux, pour le plus grand plaisir de tous.Des oiseaux qui laissent des messages sur un répondeur, ou qui perdent la tête, un petit moine courant derrière un poisson, une grande femme courant derrière son enfance, quelques tigres à la queue-leu-leu, une programmation réjouissante et mystérieuse pour tous les âges.