En 1976, la ville de Beyrouth connaît le début de son calvaire. Avec les yeux de son enfance, la réalisatrice suit 6 mois durant, au jour le jour, la dégradation des murs. Tous les matins, entre 6 et 10 heures du matin, elle arpente Beyrouth à l'heure où les miliciens des 2 bords se reposent de leurs nuits de combats. Dans ce documentaire qui rompt avec le format télévisuel, Jocelyne Saab archive le centre ville qui s'effondre dans un film surréaliste, élégie à la ville, avec un poème d'Etel Adnan.Projeté avec Lettre de Beyrouth (programme de deux films)