Tout au long du xxe siècle, l'énergie et la dynamique urbaines ont attiré l'attention des cinéastes d'avant-garde, avides de nouvelles représentations de la modernité. Aujourd'hui, le regard qu'ils portent sur la ville est sans doute plus critique, plus inquiet ; mais ils continuent d'être fascinés par les formes urbaines, l'entrelacement du béton et du verre, la cohabitation des hommes et des machines, du singulier et du collectif, du modeste et de l'immense. Si les lumières de la ville ont provoqué la disparition des lucioles, elles sont aussi le lieu de nouveaux émerveillements, de questions politiques ou plus intimes que ces cinéastes transcrivent dans leurs films, sans éprouver le besoin de raconter des histoires, mais plutôt de les suggérer.
> Cycle de Volker Schreiner
Allemagne, 2010, 4', Beta Cam
> Feeling My Way de Jonathan Hodgson
Royaume-Uni, 1997, 5', 35mm
Je n'ai pas du tout l'intention de sombrer de Augustin Gimel
France, 2002, 5', DCP
> Plot Point de Nicolas Provost
Belgique, 2007, 15', DCP
> Stadt in flammen du collectif Schmelzdahin
Allemagne, 1984, 5', 16mm
> Ville Marie A d'Alexandre Larose
Canada, 2009, 12', 16mm
> Topic I & II de Pascal Baes
France, 1989, 13', 16mm
> Granular Film – Beyrouth de Charles-André Coderre
France, 2016, 7', 35mm
> Trees of Syntax, Leaves of Axis de Daïchi Saïto
Canada, 2009, 10', 35mm