Il y a bien longtemps, deux enfants étaient bercés par la même femme. Azur, blond aux yeux bleus, fils du châtelain, et Asmar, brun aux yeux noirs, fils de la nourrice. Élevés comme deux frères, les enfants sont séparés brutalement.
Mais Azur, marqué par la légende de la Fée des Djins que lui racontait sa nourrice, n'aura de cesse de la retrouver, au-delà des mers. Les deux frères de lait devenus grands partent chacun à la recherche de la Fée. Rivalisant d'audace, ils iront à la découverte de terres magiques, recelant autant de dangers que de merveilles.
Critique : La beauté hiératique d'un livre d'images, l'infinie douceur d'une berceuse : Ocelot rend un fastueux hommage à l'Islam médiéval, de marchés multicolores en palais des mille et une nuits. Dans ces décors, qui rappellent sans la décalquer l'esthétique de Kirikou, les personnages prennent du relief, grâce à une délicate utilisation de la 3D. [...] Azur et Asmar est un conte classique : une série d'épreuves et, au bout, une morale clairement assumée. Ici, un vibrant humanisme, un plaidoyer sans ambiguïté aucune en faveur de la tolérance. Une denrée simple, mais de plus en plus rare, presque désuète, dans l'animation comme ailleurs. C'est pourtant plein de vitamines, du genre de celles qui aident les enfants à grandir.