C'est l'histoire d'un homme en chute libre. Sensible aux esprits, Uxbal, père de deux enfants, sent que la mort rôde. Confronté à un quotidien corrompu et à un destin contraire, il se bat pour pardonner, pour aimer, pour toujours...
Critique : "avec une compassion inébranlable, il s'attache à des opprimés qui vont jusqu'au bout de la noirceur dans l'espoir - vain ? - d'y entr'apercevoir une lumière. (...)Ça grouille, chez Iñárritu (...)De silhouettes apparemment inutiles, aussi, de sentiments exacerbés, d'outrances hystériques, qui ne font que célébrer cet être humain dont la grandeur naît de la faiblesse même." Télérama, Pour"Pour Iñárritu, le malheur du monde n'est plus un sujet, mais un ressort dramatique. Un truc de mise en scène. Pas bien moral.La disparition tragique de cette vingtaine de clandestins fait-elle, au moins, avancer le héros sur le chemin du repentir ? Non, s'il devient meilleur, c'est avant tout à cause de ce cancer qui le ronge, de sa mort prochaine. A lui. Un mélo qui prétend que l'horreur du monde est accessoire au regard de sa propre douleur, on ne voit pas ce qu'il y a de « biutiful » là-dedans." Télérama, Contre