Avec Charles Berling, Jean Rochefort, Fanny Ardant
Décor : Ivan Maussion
Montage : Joëlle Hache
Musique : Antoine Duhamel
Scénariste : Rémy Waterhouse
Son : Paul Lainé
Technique : prise de vue réelle
Images : Thierry Argobast
Voyant dépérir de fièvre des marais les paysans travaillant sur ses terres, Ponceludon de Malavoy décide d'employer ses talents d'ingénieur hydrographe pour assainir sa région de la Dombes. Parti pour Versailles présenter son projet au roi, il ne peut accéder à Louis XVI, et ne trouve aucun soutien auprès de ses conseillers. Heureusement, il se fait remarquer dans un salon par son esprit piquant et son art de la repartie. Le médecin qui l'héberge, le marquis de Bellegarde, décide alors d'en faire un atout en l'initiant l'art de briller à la Cour au moyen de bons mots, tout en veillant sur les intérêts de sa fille Mathilde promise à un vieillard fortuné.À l'occasion d'une nouvelle joute oratoire de salon, Ponceludon parvient à dompter la féroce et séduisante comtesse de Blayac. Redevable d'une faveur, elle lui ouvre d'autres portes, et Ponceludon est choisi parmi un parterre de courtisans pour participer à une cérémonie donnée par le roi. Dépitée, elle le couvre de ridicule lors d'un dîner, disgrâce sans appel à la Cour.Ponceludon repart alors dans sa province, abandonnant Mathilde avec qui il flirtait. La comtesse de Blayac, décidée à le prendre pour amant, le fait revenir et arrange sa rencontre avec le roi. Brillant toujours trop, l'ingénieur se fait un ennemi du responsable des ouvrages militaires, qu'il affronte en duel. Vainqueur, il rejoint Mathilde, au lieu de retourner auprès de la comtesse de Blayac. Celle-ci lui réserve alors une humiliation encore plus décisive. Couvert de ridicule, Ponceludon garde pourtant la tête haute et conspue le ridicule des mœurs de la Cour, avant de partir en amenant Mathilde avec lui.