Tous les vendredis à la tombée du jour, le quartier ultra-orthodoxe de Mea Sharim à Jérusalem se referme sur lui même et la prière.
Critique : " Un vendredi soir comme tous les autres. Le regard file sur la tombée du crépuscule habité par les hassidim ultra-orthodoxes , le quartier de Mea Sharim se ferme alors au monde. S'entoure de grilles. Papillotes au vent , long manteau noir déjà, des gamins déplacent avec application les barrières autour du quartier qui redevient shtetl. Incroyablement investis d'une mission , la protection de leur peuple, leurs mouvements semblent inéluctables, leur chorégraphie relève de la suffocation. Mais jamais la caméra ne porte jugement. " Emmanuelle Lequeux - Beaux Arts magazine