Dans la lignée des 'symphonies de grandes villes', cette oeuvre, composée d'une série de tableaux, brosse un portrait de Jérusalem à l'encontre du documentaire de propagande en vigueur à l'époque en Israël. Débarrassé de toute charge idéologique, le film s'attache à la description des détails qui font de Jérusalem une ville vivante et humaine, loin de toute vision officielle ou cérémoniale. Perlov filme le mur qui divisait à l'époque la nouvelle ville (israélienne) de l'ancienne (jordanienne), un groupe d'enfants jouant face à la caméra, une fresque dans une synagogue …
Critique : " Quand j'ai vu A Jérusalem pour la première fois en 1963, je n'étais pas seulement conscient de l'importance du film ou de son réalisateur, mais je savais que je n'avais jamais vu de films israéliens comme cela auparavant. J'ai senti que le cinéma israélien venait de naître sous mes yeux. " Uri Klein Haaretz