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Titre
Réalisateurs
Pays
          • 4 mois, 3 semaines, 2 Jours

          • De Cristian Mungiu

          • Type : long métrage
          • Roumanie / 2007 / 1h53 / couleur / VOSTF
          • Genre : fiction
          • Avec Anamaria Marinca, Laura Vasiliu, Vlad Ivanov
          • Décor : Mihaela Poenaru
          • Montage : Dana Bunescu
          • Scénariste : Cristian Mungiu
          • Son : Titi Fleancu, Dana Bunescu, Cristian Tarnovetchi
          • Technique : prise de vue réelle
          • Images : Oleg Mutu
          • Le film se déroule en Roumanie lors des dernières années du pouvoir du dirigeant Ceausescu. Il raconte l'histoire d'une étudiante qui tente de se faire avorter avec l'aide de sa colocataire.Le film relate aussi les conditions de vie difficile de ce pays, l'importance du marché noir, le retard des salaires, le contrôle de la société et les milles manières d'y échapper et de survivre. C'est un film sur la soif de contrôler sa féminité et son corps, quel qu'en soit le prix.Le film surprend le spectateur à plusieurs niveaux : la "faiseur d'anges" est un homme, l'héroïne n'est pas la femme enceinte, l'absence de rebondissements spectaculaires, un déroulement de l'action en moins de 24 heures.Au delà de la question éthique, le réalisateur fait de l'avortement un acte de résistance contre la dictature en place. Dans une atmosphère oppressante (la chambre universitaire ressemble à une prison, les passagers de la voiture semblent coincés, les longs couloirs sombres, etc.) où l'on sent le poids du contrôle de la société et de l'État sur les individus, la transgression reste la seule issue pour se sentir libre.
          • Critique : "Cette approche descriptive, mise en scène en longs plans-séquences, se révèle d'une vertueuse efficacité. Elle soustrait le film au pathos, court-circuite les vaticinations psycho-sociologiques, confère épaisseur et dignité aux personnages, tire l'action vers le thriller, captant le spectateur pour ne plus le lâcher.Mais Mungiu va plus loin. Il livre, à travers l'intimité d'un drame personnel, la chronique en creux d'un système d'oppression collective. La remarquable scène centrale du film - un insupportable huis clos au cours duquel l'avorteur, prototype du salaud ordinaire, se livre, sous couvert de morale, à un abject chantage sexuel - en désigne le triangle fatal : le pouvoir usurpé (l'avorteur), la peur (Gabita) et l'humiliation (Otilia). Mais aussi bien la résistance spirituelle, l'héroïsme discret de celles qui sacrifient à la tyrannie leur propre corps, comme ultime bastion de la liberté." (...)(...)"D'un plan à l'autre, une allégorie prend forme : celle d'un système de terreur qui asservit les gens à l'extérieur et qu'on expulse dans l'intimité d'un cabinet de toilettes. Le communisme soviétique comme chapitre avorté de l'Histoire."Jacques Mandelbaum - Le Monde
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