Source : Connaissance du Cinéma - Philippe Chevassu
Lorsque la nuit envahit Broadway, s'élèvent alors des armées d'enseignes publicitaires. Broadway s'anime alors et scintille pour s'éteindre et s'assoupir lorsque le jour parait. Un film fait de signes, dans lequel il transforme les fragments de mots en compositions abstraites. 'Les Américains ont inventé le jazz pour se consoler de la mort, la star pour se consoler de la femme. Pour se consoler de la nuit, ils ont inventé Broadway." (Chris Marker)
Critique : "j'ai cherché à filmer la plus belle chose à New York, à savoir les lumières de Broadway, mais dans le même temps, ce que ces lumières nous vendent est stupide et effrayant. Ainsi, c'est un film beau à voir mais qui dénonce aussi des choses sérieuses", nous dit William Klein. Un véritable poème urbain qu'il a réalisé avec l'aide d'Alain Resnais, mis en musique par Maurice Leroux, avec une introduction signée Chris Marker.