Stress constitue l'une des premières expériences de coproductions audiovisuelles qui se multiplient peu à peu entre Israéliens et Palestiniens. Dans la première partie («Tension»), les limites imposées par les mots sont dépassées dans une puissante accumulation de visages, de mouvements et de confrontations qui invitent le spectateur à comprendre le langage des Palestiniens à travers le silence de leurs yeux et le rythme de leurs pas. Dans la seconde partie («An Ordinary Day»), un drame illustre le tempo rapide et la complexité profonde de la vie en Israël. Un «agresseur en série» dans un quartier ultra religieux de Jérusalem tend une embuscade à des ouvriers arabes, au cours d'une série de meurtres vengeurs perpétrés des deux côtés. Le correspondant d'une radio mène l'enquête sur ces incidents. Les conversations d'un chauffeur de taxi avec ses clients sur les conclusions auxquelles il est parvenu, révèlent un mélange d'apathie, d'espoir et de peur.