Avec Moshe Ivgi, Hanna Maron, Yussef Abu Warda, Dalit Kahan, Juliano Merr
Décor : Thierry François, Miguel Markin
Montage : Nili Richter, Ruben Korenfeld
Musique : Philippe Eidel, Josef Bardanshvilly
Scénariste : Amos Gitai, Jacky Cukier
Son : Michel Kharat, Alex Claude, Israel David
Technique : prise de vue réelle
Images : Renato Berta
Source : http://www.amosgitai.com/
Deuxième volet de la trilogie sur les villes, se déroulant cette fois àHaïfa. La vie de Moshe y est pour le moins difficile. Sa femme veutdivorcer, sa maîtresse couche avec son meilleur ami, sa mère l'appelleMoshe, son père l'appelle Moussa. L'une est juive, l'autre est arabe...
Critique : "Yom Yom se situe à une période de confusion morale et politique quisemble quasi idyllique comparé à la situation enflammée d'aujourd'hui.(...) Le film est structuré en une série de vignettes : Yussef (le pèrede Moshe) devrait-il vendre sa maison d'enfance à un promoteurisraélien? Moshe et sa femme Didi devraient-ils rester ensemble? Cespetits dilemmes se jouent sur fond de poudrière bien plus grande - oùva le pays ? Surplombant les événements, Mimi (Keren Mor), contrôleusede trafic routier, contemple le chaos avec perplexité. Yom Yom exploitela tradition de coexistence pacifique entre les Arabes et les Juifs àHaïfa pour raconter, avec un humour noir, l'histoire de personnages muspar des loyautés partagées et des inhibitions névrotiques. Le génie deGitai consiste à montrer comment le conflit infiltre chaque rencontre,du marché à la chambre à coucher, et au-delà. Ces portraits pleins devie de types sociaux israéliens, des réservistes arrogants aux pauvresnebbishs, contrastent nettement avec les images promues par les médias."Leslie Camhi, The Village Voice, 20 février 2001FestivalsVenise : Biennale di Venezia / Mostra d'arte cinematografica 1998 - Hors compétitionJérusalem : Jerusalem Film Festival 1998 - Grand prixNantes : Festival des 3 continents 1998 - Moshe Ivgi, prix d'interprétation masculine