Le quotidien étrange d’une ville suédoise : un groupe de jeunes vole et détruit des vélos, une femme cherche le sien, un enfant handicapé mental joue de la guitare, des hommes jouent à la roulette russe... Le rafraîchissant premier long métrage de Ruben Östlund est porté par une ambiguïté troublante entre fiction et documentaire.
Prix FIPRESCI au Festival international du film de Moscou 2005
Critique : "C’est sans doute ce qui ressort le plus de The guitar mongoloid, cette impression de vanité d’actions qui se succèdent sans s’éclairer. On ne saura rien des personnages (le garçon s’appelle Erik, mais qui est l’adulte qui l’accompagne et pourquoi mendie-t-il ?), de leurs motivations si elles existent. La caméra indifférente d’Ostlund les fait exister hors de toute réalité concrète, comme des êtres qui s’agitent sans but."