France / Allemagne / Autriche / 2017 / 1:14:00 / Couleur et N&B / vostf
Genre : Documentaire
Montage : Catherine Zins
Scénariste : Robert Bober
Son : Benjamin Bober
Technique : Prise de vue réelle
Images : Giovanni Donfrancesco
Source : Vendredi Distribution
Tous publics
L'écrivain et cinéaste Robert Bober ravive la mémoire de son arrière-grand-père parti de Pologne pour s'installer dans une Vienne moderne et cosmopolite, à la veille de la montée en puissance du national-socialisme. Ce portrait de l’aïeul se double d’une traversée du XXe siècle viennois avec les récits des grands écrivains qui l’ont incarné dans un portrait émouvant mêlant mémoire intime et universelle.
Critique : Enfant réchappé de la rafle du Vél’ d’Hiv, autodidacte devenu successivement tailleur, potier, éducateur, assistant de François Truffaut et romancier, Robert Bober part sur les traces d’un arrière-grand-père charismatique à longue barbe blanche, pour raviver, à travers lui, la mémoire d’écrivains majeurs (Stefan Zweig, Arthur Schnitzler…) et l’effervescence de la ville qui fut, jadis, le centre culturel de l’Europe. Entre souvenirs exhumés, lectures de lettres et extraits de livres, ce carnet de voyage distille un mélange de douce nostalgie et d’inquiétude — sur l’antisémitisme d’hier et d’aujourd’hui. Il renferme de précieuses pensées (sur les traditions juives, la peur de l’oubli généralisé) et des images étonnantes, comme ces biches gambadant entre les tombes d’un cimetière désert, comme si elles veillaient à la paix des morts.Jacques Morice, Télérama, 2017