Adaptation volontairement sobre, à la limite de l'ascétisme, de l'oeuvre de Shakespeare, le film de Mankiewicz, qui joue sur le noir et le blanc, le Bien et le Mal, a coupé dans le texte pour dramatiser davantage, s'il le pouvait, un acte dont les tenants et les aboutissants sont biens connus. La performance de Brando (Antoine) s'adressant au peuple reste un grand moment de déclamatoire.