La vie quotidienne d'un fritkot bruxellois, une baraque à frites tenue par une "frituriste" au grand cour. Cette institution typiquement belge, visée à la fois par les réglementations d'hygiène de l'UE et les édiles municipaux qui la jugent disgracieuse, résiste vaillamment, à coups de "paquets" de frites dorées. Lieu de rencontres improbables, de jour comme de nuit, elle réchauffe les coeurs solitaires, oiseaux de nuit, bandes de jeunes en goguette, sportifs après l'effort, SDF...
« Voilà une bien jolie ode à ce qui, dans ce pays, est devenu une institution : le fritkot. Dans d’autres régions, on dit plutôt « baraque à frites » mais, dans ce documentaire (de 65 minutes), on est à Bruxelles, à côté de la gare de Jette. C’est là qu’on découvre, dans son fritkot jaune, une echte Brusseleir, Valérie. Par tous les temps, tantôt en français, tantôt en néerlandais – et à l’occasion en anglais ou en espagnol –, elle a un petit mot pour ceux qui défilent chez elle. Il y a les clients réguliers. Et les gens de passage. Sans oublier ce SDF, que Valérie n’a pas manqué d’aider. Bref, un petit monde où se côtoient toutes les classes sociales, toutes les cultures. Avec de vraies discussions ou au contraire un populisme ras des pâquerettes »
Agnes Gorissen, le Soir
A voir, l'interview de Manuel Poutte :
http://www.youtube.com/watch?v=enPSrT3KFgw