Maître Galip, un artisan turc, conte sa vie misérable et résignée, hantée par le chômage et les soucis familiaux. Maurice Pialat illustre un poème de Nazim Hikmet en filmant dans les quartiers pauvres d'Istanbul.
Critique : Le plus beau film de la série, sur des poèmes de Nazim Hikmet ("J'ai 60 ans, si je pouvais vivre cinq ans encore"). Les images n'illustrent pas les poèmes (quand il est question des "pluies de printemps", il ne pleut pas à l'image) mais retrouvent, dans les visages en gros plan, l'atmosphère de la ville, en écho aux accents de tristesse résignée du poète. (Site de la Cinémathèque Française).