Un marchand de quatre saisons, une entraîneuse... Une rencontre improbable, un amour impossible. Une narration limpide, mais aussi la recréation d'une atmosphère, celle d'Istanbul des années soixante, avec ses "gazino" (bars) miteux, ses ruelles en pente, ses éventaires en plein vent. Un film peu bavard : l'homme fume en regardant la mer, son épouse sans un mot retire ses chaussures quand il rentre chez lui... et l'on peut lire le désespoir, sans larme, dans le regard de Türkan Soray.