Avec Sibel Kekilli, Birol Ünel, Catrin Striebeck, Guven Kirac, Ralph Misske, Philipp Baltus, Zarah McKenzie, Francesco Fiannaca, Meltem Cumbul
Décor : Tamo Kunz
Montage : Andrew Bird
Musique : Klaus Maec
Scénariste : Fatih Akin
Technique : prise de vue réelle
Cahit sait ce que signifie "commencer une nouvelle vie". Drogue et alcool endorment son mal de vivre. La jeune et jolie Sibel est, comme Cahit, turco-allemande et aime trop la vie pour une musulmane convenable. Afin de fuir la prison d'une famille dévote et conservatrice, elle feint une tentative de suicide. Mais c'est la honte, et non la liberté, qui l'attend. Seul le mariage peut la sauver. Elle supplie alors Cahit, à peine croisé à l'hôpital, de l'épouser. Il refuse, puis accepte, à contrecoeur. Pour la sauver, peut-être... Pour faire quelque chose de bien dans sa vie. La vie conjuguale se limite au partage d'un appartement, guère plus. Tandis qu'elle savoure sa nouvelle liberté, il voit occasionnellement une ex-petite amie et continue à s'oublier dans l'alcool. Jusqu'à ce que l'amour s'impose à lui comme une évidente voie d'issue...
Critique : Un beau film ambitieux inscrit dans la lignée du roman d'apprentissage qui tend vers la transgression des barrières d'âge et de sexe. Eithne O'Neill (Positif).Le scénario privilégie la voie tragique de l'autodestruction et de l'amour impossible sans sombrer dans le drame social. Le contraste Allemagne/Turquie est réussi, mais la mise en scène présente toutefois quelques faiblesses. Charlotte Garson (Cahiers du Cinéma).