Musique : Eleni Karaindrou, Debussy, Shem-Tov Levi
Scénariste : Hadar Friedlich
Technique : prise de vue réelle
Images : Talia Gal'On
Source : Ecole Ma'ale
A l'approche de sa Bar-Mizvah, fête marquant symboliquement pour les jeunes filles juives le passage à l'âge adulte, Tamar prend progressivement conscience des changements qui s'opèrent en elle. L'instituteur du village religieux où elle vit lui enseigne, en la guidant dans sa recherche spirituelle, la proximité entre hygiène corporelle et purification rituelle. Troublée, Tamar parcours les textes sacrés dans l'espoir de trouver des réponses. Son comportement devient même nerveux et obsessionnel quand elle acquiert la certitude d'être une personne « impure ».
Critique : La réalisatrice de ce moyen-métrage, Hadar Friedlich est actuellement considérée comme un des talents les plus prometteurs du cinéma hébreu. Son film de fin d'études Grief a remporté plusieurs prix dans les festivals internationaux. Les Esclaves du Seigneur a, quant à lui, été sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs en 2003 à Cannes.De son film, elle dit : "... j'essaie de montrer le danger qu'il y a à baser l'éducation religieuse sur l'intimidation et le sentiment de culpabilité.J'essaie de montrer ce qui se passe quand on s'éloigne de l'essence même de la foi pour coller uniquement aux cérémonials et aux rituels. En obéissant aux règles sans réfléchir à leur signification, on devient alors un esclave. "Prix du meilleur scénario au IFF de Jérusalem