Base de données des films

Avec Nouraddin Orahhou, Lubna Azabal, Hicham Moussoune

Kamel Raoui, un jeune inspecteur de police, est chargé d'enquêter sur la mort d'Hakim Tahiri, un important trafiquant de drogue, assassiné dans sa villa tangéroise. La première suspecte est son employée et maîtresse : Touria, une jeune femme qui vit sur les lieux du crime avec son petit frère, Pipo. Alors que Touria est placée en garde à vue, Kamel recueille chez lui Pipo avec qui se tisse une complicité très forte.
Réalisé dans le cadre d'une collection, produite par Arte sur le thème des rapports entre hommes et femmes, Une minute de soleil en moins, explore avec tact la part de féminité des hommes.



Dimanche 12 février 2017
16h00. La Maison des Associations (MDA), entrée libre

Master Class /Le cinéma-miroir de Nabil Ayouch, réalisateur et producteur aux films aussi engagés que personnels
Animée par les rédacteurs de la revue Répliques (http://www.repliques.net/)

Protéiforme, l'½uvre de Nabil Ayouch invitera, lors de cette rencontre, à des explorations de natures très diverses, allant du cinéma à la photographie en passant par l'Internet, sans compter les grands sujets de société qui lui tiennent à c½ur tels que les inégalités sociales, la religion, les différences culturelles, ou encore le conflit israélo-palestinien. Mais si le réalisateur d'Ali Zaoua, prince de la rue (2000), de My Land (2011), des Chevaux de Dieu (2012) ou encore de Much Loved (2015) figure sans doute parmi les plus influents du Maroc, son implication dans le cinéma national ne se cantonne pas à la réalisation, Ayouch étant également le producteur de beaucoup d'autres ½uvres audiovisuelles réalisées par de jeunes Marocains qu'il découvre et encadre via sa société Ali n' Productions, ainsi que le responsable d'un certain nombre de projets contribuant au développement d'une cinématographie à l'ossature encore fragile, mais toujours riche de belles initiatives.

Avec Cecilia Cheung, Daniel Wu

Le jour de Noël, une altercation éclate entre jeunes et tourne au drame. Quelques heures plus tard, l'un d'eux est trouvé mort. Le défunt est le fils de Tim, l'un des plus puissants criminels de Hong-Kong. Ce qui semblait au début comme un fait divers prend des allures de crise sans précédent dans le monde du crime.

Hiver. Le feu quitte le foyer. Le garçon, équipé d'une lanterne, part à la recherche d'une petite lumière.

À Rio de Janeiro, une certaine élite peut s'offrir le luxe d'habiter dans des « coberturas », ou « penthouses », ces grands appartements situés au dernier étage de hautes tours, avec jardin et piscine. Surplombant la ville, la mer et toute la société, elle ne voit plus le monde que de loin ou de haut, à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol. Le film monte à la rencontre de neuf de ces foyers. Femmes et hommes, en couple, seul ou en famille, c'est un véritable échantillon d'une ancienne et nouvelle bourgeoisie brésilienne qui se dessine ici.
Gabriel Mascaro, dont c'est le second film (Travelling présente aussi cette semaine son dernier opus Domestica) nous révèle comment le sujet a imposé une écriture filmique précise :
« Au Brésil il existe un motif singulier de l'architecture, certains spécialistes l'appellent l'architecture de la peur ou l'architecture de l'horreur, car cette architecture représente bien l'horreur de la société brésilienne. Les coberturas sont des lieux ou les riches aiment vivre car c'est un symbole de leur statut, de leur pouvoir. Il m'a été très difficile d'avoir accès à ces habitants. Avec les gens riches, vous n'avez pas le temps pour faire des interviews. J'avais seulement une heure ou deux. Et j'étais aussi contraint par tout ce que je n'avais pas le droit de filmer. Je ne pouvais pas bouger, la caméra était vissée sur son pied et ce cadre fixe durant les interviews est devenu une sorte d'affirmation politique : je ne pouvais travailler qu'avec la parole, seulement avec ce qu'ils allaient me dire.
Je trouve très intéressant dans le film le contraste entre les images d'interviews et les images d'extérieurs que j'ai réalisées pour exposer les sensations personnelles que j'éprouve vis à vis de cette classe, de ces gens, de cette manière de penser à propos de ce sujet. Mon seul espace de subjectivité est donné par ces images, par le son, par le contraste créé avec l'interview.
Ce film est important pour le cinéma brésilien afin de commencer une nouvelle époque qui va permettre de réfléchir à la manière de penser des gens riches et des personnes de classe moyenne. On découvre une nouvelle manière d'appréhender les inégalités du Brésil, la violence, l'insécurité, dès lors que vous comprenez ce que les riches pensent de ce pays. »

Avec Alexander Hackenschmied

Un jeune homme se promène dans la ville, du centre à la périphérie... Personnalité hors pair, nomade et indépendant, Hackenschmied marque dès ses débuts le cinéma tchèque par un rare exemple de documentaire transformé en libre dérive urbaine. Sa Promenade sans but était une référence importante pour les surréalistes pragois d'après-guerre.

Autour d'un guéridon une vieille femme et sa petite fille regardent de vieilles photos de famille tout en buvant une tasse de café turc. Malgré une première hésitation, devant ces traces du passé, la grand-mère finit par répondre à l'insistance de sa petite fille et plonge dans ses souvenirs. Les vieilleries se transforment alors en sentiments. Le passé resurgit, et envahit le présent?
Production JPL Films.

La double vie d’un chat pas comme les autres. Le jour, il est le fidèle compagnon de Zoé, la fille de la commissaire de police, mais la nuit il devient le complice du voleur Nico qui évolue sur les toits de paris. Tout bascule lorsque Victor Costa, truand notoire, kidnappe la fillette… Un polar d’animation original, palpitant et à l’univers graphique inventif et réjouissant.

Avec Juliet Berto, Jacques Weber, Hala Bassam

Samar est une jeune fille de la guerre. Nomade forcée, elle a grandi parmi les combattants, avec lesquels elle apprend à vivre dans un pays en guerre. Le défi qu'elle lance constamment à la vie contraste avec son goût pour les comédies d'amour égyptienne, jusqu'au jour où sa rencontre avec Karim nouera ces deux parties de sa personnalité, avec la naissance d'un sentiment amoureux au coeur de la guerre. Avec une élégance formelle et poétique, J. Saab filme la rencontre de 2 rescapés rendue possible par la guerre.

Avec Kim Saeron, Park Doyeon, Ko Asung, Sol Kyunggu, Park Myungshin, Oh Mansuk, Moon Seongkeun, Baik Hyunjoo, Jeong Yejin

Séoul, 1975. Jinhee a 9 ans. Son père la place dans un orphelinat tenu par des soeurs catholiques. Commencent alors l’épreuve de la séparation et la longue attente d’une nouvelle famille. Au fil des saisons, les départs des enfants adoptés laissent entrevoir une part du rêve, mais brisent aussi les amitiés à peine nées. Jinhee résiste, car elle sait que la promesse d’une vie toute neuve la séparera à jamais de ceux qu’elle aime. Un premier long métrage très personnel qui dessine le quotidien d’une communauté d’enfants perdus dans la Corée du Sud en 1975.

Avec GUA Ah-Lei, Emily Y. CHANG, LUNG Chung-Erh

Hsiao-Peng, abandonnée par son amant, est envoyée à une maternité pour jeunes mères célibataires. Elle y apprend lentement à dépasser sa dépression en construisant des liens forts avec d’autres femmes. Un conte anticonformiste sur le passage à l’âge adulte, qui confronte les codes sociaux aux mutations politiques de la société taïwanaise.

Avec Aksel Hennie, Nicolai Cleve Brich, Bjørn Floberg, Espen Juul Kristiansen, Ahmed Zeyan, Martin Skaug

David, 25 ans, habite un quartier difficile d'Oslo. Il fuit son présent comme son avenir et passe son temps entre une salle de gym et des petits trafics. Mais sa petite vie bien réglée vole en éclats lorsque son père meurt et que la police l'interroge sur la provenance d'anabolisants trouvés dans les vestiaires de la salle de sport.

Avec YU Pei-Jen, LIEN Yu-Han, HSU Li-Wen

En 1953, sous la loi martiale, Chen, une étudiante dissidente est envoyée en rééducation sur l’île de Ludao, colonie pénitentiaire de Taïwan. Quand les autorités décident de durcir leurs méthodes, elle résiste et s’allie avec d’autres détenues. Un hommage émouvant qui rend justice aux femmes combattantes pour la liberté d’opinion, victimes méconnues de la Terreur blanche qui a sévi pendant près de 40 ans.
Thématique " La terreur blanche à Taïwan " - voir aussi The Man Who Couldn't Leave de Singing CHEN et Super Citizen Ko de WAN Jen.

Avec Mads Sjøgård Pettersen, Agnieszka Grochowska, Hermann Sabado, Bang Chau

Enfants, Axel et Yanne, de pères différents et de même mère, ont été adoptés après la mort de celle-ci au Viêt-nam par deux familles norvégiennes, et ont grandi, séparés, à Oslo. Axel au sein d'une riche famille et Yanne, son aînée, dans un milieu modeste, sur la rive droite. La timide jeune fille, devenue cuisinière, est la seule à se souvenir de leur arrivée. Son demi-frère, fils à papa arrogant et macho, est revenu au domicile familial après une déception sentimentale. Maria, une amie polonaise de Yanne, qui est domestique chez lui, tombe amoureuse d'Axel en même temps qu'elle découvre ses origines. Yanne, elle, est secrètement éprise de Per, un ancien soldat traumatisé par la guerre en Afghanistan...
Sara Johnsen orchestre avec finesse, humour et empathie ce chassé-croisé de destins dans la Norvège multiculturelle d'aujourd'hui, dont elle dénonce au passage la froideur des rapports sociaux. Son film, inédit au cinéma en France, a raflé à domicile cinq Amandas (l'équivalent des Césars) l'année de sa sortie.

L'Agence du court métrage et L'Association française du cinéma d'animation présentent un programme de onze films d'animation sur le thème de la ville, dans le cadre de la fête du cinéma d'animation.

Une ville de Emmanuel Bellegarde
Animation - France - 2011 - Couleur - 04'30
Selon Yona Friedman, la ville est la première utopie par excellence. Mais qu'est-ce qu'une ville ? Questions et observations construisent le portrait de la ville idéale

Buenos Aires Recyclers de Nikki Schuster
Animation - Allemagne - 2011 - Couleur - 06'10
Buenos Aires : le tango assourdissant de la circulation et une abondance de déchets. Buenos Aires Recyclers dresse un portrait à la fois culturel, social et urbain, à travers une animation expérimentale. Le spectateur est embarqué dans les cachettes de la ville, où vivent de petites créatures. Ces dernières sont crées digitalement à partir de détritus trouvés au sol et de produits locaux. Le cliquetis de leurs membres interagit avec l'univers sonore de Buenos Aires.

Musique ! de Geoffroy Moneyron
Animation - France - 2010 - Couleur - 03'45
Dans une ville où la musique est prohibée, un homme-orchestre capture les sons qui l'entourent pour recréer sa musique.

Linear de Amir Admoni
Animation - Brésil - 2012 - Couleur - 06'00
Une ligne est un point parti se promener.

L' ondée de David Coquard-Dassault
Animation - Canada - 2008 - Noir et Blanc - 07'40
Ce film s'apparente à un naufrage, le naufrage d'une ville qui, dressée sous les assauts répétés de la pluie, voit ses habitants sombrer en son sein.

City Paradise de Gaelle Denis
Animation - Grande-Bretagne - 2004 - Couleur - 06'00
En arrivant à Londres, Tomoko, une jeune japonaise fraîchement débarquée avec son masque et son tuba dans ses bagages, est bien loin de se douter qu'elle s'apprête à découvrir un mystérieux secret caché sous la ville.

Conte de quartier de Florence Miailhe
Animation - France - 2006 - Couleur - 15'00
Sept personnages principaux vivent une journée mouvementée dans un quartier en rénovation situé au bord du fleuve. Ici, on se croise sans se voir, une poupée passe de mains en mains...

Walking de Alexandre Bayle
Animation - France - 2004 - Couleur - 05'00
Au fil des pas d'un promeneur, Walking propose un voyage sonore au coeur d'une grande ville où le son est lumière.

Stretching de François Vogel
Expérimental - France - 2009 - Couleur - 04'20
Le personnage de 'Stretching' pratique une sorte de gymnastique urbaine. Il nous concocte des exercices rythmiques loufoques le long des rues de Manhattan. L'architecture qui l'entoure se mêle à son jeu, et la ville elle-même entre dans cette drôle de danse.

Flatlife de Jonas Geirnaert
Animation - Belgique - 2004 - Couleur - 11'00
L'histoire de quatre individus et de leurs activités quotidiennes : accrochant une peinture sur le mur, regardant la télévision, construisant un château de cartes et faisant la lessive. Toutes ces actions paraissent innocentes et inoffensives.

Partir de Joanna Lurie
Animation - France - 2012 - Couleur - 03'00
La vie de deux personnages qui se suivent au delà des murs.

Portrait d'une ville à multiples facettes dont l'importance historiqueconcerne à la fois le judaïsme, l'Islam et le christianisme. Une villefolle, véritable table de billard où s'entrechoquent plusieurshistoires de l'humanité.

Avec Muzaffer Ozdemir, Mehmet Emin Toprak, Zuhal Gencer Erkaya, Nazan Kirilmis, Feridun Koc, Fatma Ceylan, Ebru Ceylan

Photographe pour une agence de communication, Mahmut vit tel un ermite dans un grand appartement d'Istanbul. Sa solitude est perturbée par l'arrivée de Yusuf, son cousin, qui veut s'établir dans la cité stambouliote.

Alfred a dû fuir son pays à cause de la guerre. Sans logement, il erre, de refus en refus. Un jour il rencontre Sonia, qui lui propose un café…

Avec Gregory Peck, Audrey Hepburn

La jeune princesse Ann, en visite à Rome, excédée par leprotocole, fait une fugue de 24 hueres. Elle rencontre un journalistequi feint de ne pas la reconnaître afin de faire un reportagesensationnel.

Ce film offre un regard sur le processus du rêve, de l’ambiguïté que celui-ci crée entre réel et imaginaire. Les techniques utilisées, le stop motion permettant un mouvement convulsif, irrégulier de l’image et la fluidité du travelling, éclairent sur la désorientation temporelle et spatiale de cette phase onirique, où une perte de repères survient. Par la reprise des codes du thriller, ici est privilégié un climat viscéral qui habite souvent le rêve. Le récit découle d’une pensée fantasmatique où la machine entre en mouvement dans une architecture vivante et inquiétante. Il peut être une projection du rêve ou bien même celle de sa création.

Avec Francisco Godinez, Aldo Estuardo, Roberto Estuardo, Roberto, Joel Figueroa, Oscar levi Villarruel

Vaho est l'histoire de Andres, José et Felipé, trois jeunes garçons, tout droit sortis de l'adolescence. Le souvenir du lynchage d'un homme - indirectement déclenché par leur faute - les hante et les sépare. En 1964, un camionneur et une prostituée traversent un lac desséché quand ils aperçoivent soudain une jeune femme morte d'épuisement et de soif alors qu'elle allaite son bébé.

Est-ce qu'un sac plein d'argent peut être la solution au problème d'un couple malheureux? Ou est-ce que les braqueurs de banque incompétents qui ont perdu ce sac ont d'autres plans? Une histoire de cupidité, de trahison et de valises bon marché.

Avec Ori Sivan, Ronny Dayag, Shmuel Frenkel, Prof. Zahava Solomon, Ron Ben-Yishai, Dror Harazi, Ari Folman

Surpris de n'avoir plus aucun souvenir de la première guerre du Liban, Ari part à la rencontre de ses anciens camarades de guerre maintenant éparpillés dans le monde entier. Au fil des rencontres, sa mémoire est parasitée par des images surréalistes.

Avec Antonio R. Fausto, Domingo Soler, Manuel Tamés, Ramon Vallarino, Carlos Lopez, Raul de Anda

En 1914, six paysans quittent tout pour rejoindre les troupes de l'armée de Pancho Villa. Mais la réalité des combats n'est pas si glorieuse. De Fuentes clôt sa trilogie sous le signe du désenchantement, loin de la glorification nationaliste.

Avec Zinedine Benchenine, Chloé Lecerf, Emile Berling, Jean-Marc Barr, Brigitte Sy, Ramzy Bedia, Marina Foïs

Chérif est un adolescent turbulent de 15 ans, d'origine franco-algérienne. Sa mère Hélène, qui l'élève seule avec son jeune frère Ilias, se retrouve dépassée par le comportement de son fils. Elle l'envoie alors poursuivre son CAP maçonnerie à Strasbourg, chez son oncle et sa tante. C'est sa dernière chance. Alors que cette nouvelle vie l'étouffe, un autre univers s'ouvre à lui lorsqu'il découvre une bande de graffeurs, ½uvrant toutes les nuits sur les murs de la ville... Hélier Cisterne dresse, avec ce premier long métrage, le portrait d'un adolescent à la dérive, dont les fantasmes et les aspirations vont trouver une forme d'existence à travers le graff. Vandal est un film à la fois réaliste et lyrique, dans la veine de ses précédents courts-métrages, déjà reconnus par la critique et le public de festivals. Prix Louis Delluc de la première ½uvre en 2013.

Vanille de Guillaume Lorin
France, 2021, 43’
Petite parisienne fraîchement débarquée pour les vacances en Guadeloupe, île d’origine de sa maman, Vanille plonge dans une aventure teintée de mystère, à la rencontre de personnages pittoresques et d’une fleur magique. Mêlant dessins et décors en prise de vue réelle, Vanille nous entraîne dans une histoire riche en rebondissements, faisant la part belle à la culture créole.

précédé de :

Kiko et les Animaux de Yawan Zheng
France/Suisse, 2020, 7’30
Kiko persécute tous les animaux. Il ne cesse de les tyranniser, même la plus petite souris n’y échappe pas ! Comment lui expliquer qu’ils sont comme lui, capables de ressentir des émotions, d’aimer, et qu’ils méritent le respect ?

Ton français est parfait de Julie Daracan Chea
France, 2020, 4’
Aline, dix ans, et sa mère Chanda, vivent ensemble dans une banlieue française. Aline découvre qu’une réunion parents-élèves se prépare. Or sa mère ne parle et ne comprend que sa langue d’origine, le cambodgien…

Face à la ville qui grandit sans cesse, la joie qui disparaît, une petite créature lutte pour préserver un peu de la paix qu'elle a jadis connue.

Avec Nadir Eldad, David Taplitzky, Adiel Zamro

Vasermil, c'est ce stade de foot de Beersheva, l'unique chance pour des centaines d'adolescents de s'échapper de leur banlieue lugubre et délabrée. Entre sport et menus larcins, ce film, filmé caméra à l'épaule, suit le quotidien de Shlomi, Adiel et Dima, respectivement israélien, éthiopien et russe. Trois jeunes vies brisées, prisonnières de la violence et de la précarité.

Avec Valérie Lemercier, Vincent Lindon, Hélène de Saint-Père

Laure a passé sa journée dans les cartons à la veille de son emménagement avec François. Pour sa dernière soirée en célibataire, elle doit rejoindre des amis pour dîner mais les transports en commun sont en gréve, Paris, totalement bloqué. Coincée dans les embouteillages, Laure somnole dans sa voiture quand un auto-stoppeur monte dans sa voiture...

Avec Tobias Nuytten, Swann Arlaud

Charles, 16 ans, élevé dans une banlieue aisée, rêve d’être noir et d’habiter dans une cité. Son fantasme a un nom : Black Charles. Un double qui l’accompagne partout, y compris dans cette journée où il décide de rompre avec son quotidien pour rejoindre son frère aîné, dans l’espoir d’une nouvelle vie.