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          • Chronique d'une disparition

          • Chronicle of a Disappearance

          • De Elia Suleiman

          • Type : long métrage
          • Palestine | Israel | Etats-Unis | Allemagne | France / 1996 / 1h28 / couleur / VOSTF
          • Genre : fiction
          • Avec Ula Tabari, Nazirah Suleiman, Jamal Daher, Fuad Suleiman, Elia Suleiman, Julliet Mazzawi
          • Montage : Anna Ruiz
          • Musique : Alla, Abed Azria
          • Scénariste : Elia Suleiman
          • Son : Jean-Paul Much
          • Technique : prise de vue réelle
          • Images : Marc-André Batigne
          • Source : Pyramide
          • Un réalisateur (Elia Suleiman joue ici son propre rôle) revient en Israël pour faire un film. Etant à la fois dans le film et hors du film, il entreprend d'observer la crise identitaire de la population arabe d'Israël et organise son récit en deux parties : « Nazareth, Journal intime » et « Jérusalem, Journal politique ». Dans « Nazareth, Journal intime », le réalisateur filme ses parents et amis dans leur vie quotidienne faite de routines, dont il souligne avec humour les paradoxes et les contradictions. Autant de situations qui traduisent la méfiance respective des Palestiniens et Israéliens, et dont le réalisateur est à la fois le protagoniste et le spectateur, le médiateur et le narrateur, tandis que le film évolue entre fiction et documentaire, souvenir et présent, humour, ironie et gravité.
          • Critique : On n'aura pas dit assez l'étonnante beauté de ce film, un de ces ovnis, "objets inquiétants" dont Jean Rouch attendait la "mise en circulation" par le cinéma, si l'on n'ajoute que, donné comme "journal", il est "cinématographiquement" écrit comme un journal. Cas de plus en plus rare dans un cinéma qui va vers le prêt-à-porter, d'une "forme" pensée par rapport à ce qui est à dire. C'est bien en effet une question d'écriture : tout est quasiment, à la manière des grands primitifs, tourné en plans fixes, caméra immobile, les personnages frontalement saisis face à elle. Cela donne une extraordinaire force de persuasion à tout ce qui est montré, sans artifice, aurait-on envie de dire. Et pourtant, l'artifice (et c'est l'écriture) est bien évidemment là : les scènes ont été écrites pour être jouées, les personnages qui ne sont pas des acteurs, mais les parents et amis du réalisateur et lui-même, ont été préparés pour cela, les lieux ont été choisis, et jusqu'à l'emplacement de la caméra à la bonne distance, celle qui permettra d'entrer sans la violer dans l'intimité d'une chambre, ou qui élargira le champ jusqu'à saisir tout ce qui se passe dans une rue. Il y a du Tati dans cette science d'une appréhension de l'espace. C'est-à-dire du grand cinéma, et c'est assez rare pour qu'on n'en relève pas tout le charme poignant."Emile Breton, L'Humanité" Vision génialement décalée d'un glandeur palestinien confronté à la parano israélienne. Une ironie jamais vue dans le cinéma arabe. Une œuvre de résistance, mais pince-sans-rire, à la Buster Keaton." Vincent Ostria, Les Inrockuptibles
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