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          • La Blessure

          • De Nicolas Klotz

          • Type : long métrage
          • France/Belgique / 2004 / 2h24 / couleur / VF
          • Genre : fiction
          • Avec Noella Mossaba , Adama Doumbia , Matty Djambo , Ousman Diallo .
          • Décor : Françoise Arnaud
          • Montage : Rose-Marie Lausson
          • Musique : Joy Division
          • Scénariste : Elisabeth Perceval
          • Technique : prise de vue réelle
          • Images : Hélène Louvart
          • Blandine est blessée sur le tarmac de Roissy lors d'un retour à l'avion où un groupe d'Africains résiste à l'embarquement. Bien qu'elle soit sur le sol français, sa blessure, sa présence, son être, sont niés par la Police Aux Frontières à qui elle demande l'asile. La France est sourde. La France n'est plus une terre d'accueil. Mais une terre butée qui expulse, blesse, et humilie. Réfugiée dans un squat aux fenêtres murées, auprès de son mari Papi qui la soigne, Moktar qui a peur de sortir dans la rue, Steve qui ne se fait plus d'illusions, Fanny et Kary qui vendent leurs corps pour pouvoir dormir sous un toit, Blandine plonge dans le silence...
          • Critique : Ce très beau film a le courage de porter frontalement son regard sur une réalité dont l'honnêteté oblige à dire qu'elle incite la plupart d'entre les citoyens de ce pays à détourner prudemment le regard. On ne voit guère qu'Adieu, d'Arnaud des Pallières, pour s'être confronté récemment, et avec une telle profondeur, au même sujet.Témoignage d'un engagement, le quatrième long métrage de Nicolas Klotz l'est tout aussi bien d'une pensée dont la mise en forme contribue à son aboutissement artistique. A ce titre, les deux parties qui constituent ce film disent très précisément la double vocation que l'auteur assigne au cinéma. La première est celle de l'éveil de la conscience, la seconde, qui en découle, celle de la tenue de notre humanité. Pour autant, le film ne se drape pas davantage dans la toge des grands discours que dans les oripeaux du cinéma militant. Il demeure, plus humblement, au plus près de la réalité qu'il a entrepris de nous faire entrapercevoir, oscillant entre l'âpreté du film d'action et l'expérience poétique ­ mais non moins politique ­ du partage des imaginaires.Jacques Mandelbaum - Le Monde
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