Avec Hippolyte Girardot, Jeanne Moreau, Dominique Blanc, Emmanuelle Devos
Décor : Emmanuel de Chauvigny
Montage : Isabelle Ingold
Musique : Louis Sclavis
Scénariste : Dan Franck, Jérôme Clément
Son : Erwan Kerzanet
Technique : prise de vue réelle
Images : Caroline Champetier
Source : http://www.amosgitai.com/
Paris, aujourd'hui ; Victor, un homme d'une quarantaine d'années, seul,se recueille devant un grand mur où l'on devine des noms gravés. Le murà la mémoire des déportés. Une vingtaine d'années plus tôt, dans unappartement encombré d'objets nombreux, parfois étranges, chinés touteune vie, Rivka, s'active à préparer un repas pour un tête à tête avecVictor, son fils. De la télévision, on entend très distinctement ledébut du procès de Klaus Barbie, le témoignage d'une rescapée.L'émotion de Rivka, retenue, est pourtant palpable. On entend ces mêmesextraits dans le grand bureau de Victor, indifférent aux requêtes de sasecrétaire. Il est plongé dans des documents étalés largement ; iltente de mettre de l'ordre dans une vie de famille dont on saisit desbribes. Au dîner chez Rivka, l'intimité de la mère et du fils vad'évidence. Pourtant, aucun des deux ne parle de ce sujet qui lesébranle : le procès Barbie. Rivka trouve toujours une raison de quitterla table lorsque son fils tente une allusion.