Alors qu’il vient de se faire plaquer, un intellectuel chauve, petit et quadragénaire se laisse draguer par une très jeune femme qui l’admire. Inquiet de tout et surtout de la différence d’âge, il préfère se tourner vers la maîtresse d’un de ses amis qui le largue à son tour…
Critique : Portrait du microcosme intello de Manhattan et autoportrait au vitriol de Woody qui signe là un de ses plus grands films, passant en un clin d’œil de l’émotion au rire (la scène de la barque). Sans en avoir l’air, Manhattan est une œuvre d’une grande profondeur psychologique, magnifiquement servie par la photo de Gordon Willis et la musique de Georges Gershwin. Un incontournable. Bernard-Pierre Molin