L'histoire d'un braqueur sans arme dont la victime est elle-même une braqueuse, armée. Deux kidnappeurs amateurs qui enlèvent une adolescente suicidaire. Deux chanteurs qui parlent d'un tube volé. Cinq septuagénaires qui se retrouvent pour un dernier coup...
Critique : Mais J'ai toujours rêvé d'être un gangster se garde bien de tout discours. C'est une poétique de la déglingue que recherche Samuel Benchetrit. Tout est bon ici pour créer une atmosphère : des acteurs qui composent - et d'autres qui cabotinent avec délice ; des choix musicaux qui donnent à l'action une allure bluesy (efficace première séquence où l'on entend Kris Kristofferson chanter Casey's Last Ride) ou une teinte plus classiquement élégiaque (des extraits de sonates de Schubert) ; un montage qui joue avec cocasserie de la dilatation ou de l'accélération du temps. On ne manquera pas de lui reprocher d'un même élan (lire ci-contre) maniérisme et recyclage. Mais cette fable déglinguée fait preuve d'une passion du cinéma tout à fait rassérénante.Aurélien Ferenczi - Télérama, Samedi 29 mars 2008Genre : Comédie dramatique, PolicierDate de sortie : 26 Mars 2008