L'usine de gressins est en faillite suite à la crise de 2001. Les travailleurs, pour sauver leur emploi, l'occupent et continuent à produire en autogestion. Pendant deux longues années, nous suivons le parcours de cette entreprise argentine et le combat acharné d'ouvriers pour rester dans le monde actif. Jour après jour, ils s'efforcent de s'engager pour ne pas se soumettre.
Critique : Tourné dans la tradition du cinéma direct, sans entretien ni commentaire, avec un grand sens du cadrage, du récit et des personnages, Grissinópoli de Darío Doria et Luis Camardella prouve qu'un cinéma engagé a aujourd'hui encore toute sa raison d'être.