Avec Antonella Costa, Carlos Echevarría, Enrique Piñeyro
Montage : Jacopo Quadri
Musique : Jacques Lederlin
Scénariste : Marco Bechis, Lara Fremder
Son : David Miranda
Technique : prise de vue réelle
Images : Ramiro Civita
Source : Océan Films
1978, dictature militaire en Argentine. Maria est arrêtée pour ses activités militantes et emmenée au Garage Olimpo, un centre de torture clandestin de Buenos Aires. Son tortionnaire n'est autre que Félix, l'un des locataires de sa mère. Elle fera tout pour s'en sortir et dans les antichambres de la mort, dont l'Etat nie l'existence, une histoire ambivalente commence entre le bourreau et sa victime.
Critique : Marco Bechis, qui dédie ce film aux "30 000" disparus, opte pour une analyse clinique, un document brut sur les mécanismes qui conduisent des individus à se comporter en véritables bureaucrates de l'horreur. Il en résulte un film sobre, déchirant, où les plans aériens légèrement tremblés d'une ville grouillante ou déserte offrent un contraste saisissant avec la réalité des cachots obscurs. Garage Olimpo est un superbe film bicéphale sans cesse balancé entre l'aveuglement d'une société et la terrible obstination des tortionnaires obéissant à un Etat qui programmait la mort des individus.Chronicart.com, N. PiernazLe film dissèque sans discourir, se méfie de l'émotion car qui est ému ne peut comprendre, qui pleure ne voit plus rien. C'est en cela que Garage Olimpo est un film important.Nouvel Observateur, P. MérigeauEntre 1976 et 1982, 365 camps clandestins ont fonctionné illégalement. Des journalistes protestaient parce que des films européens étaient censurés, mais ils n'ont jamais écrit une ligne sur ce qui était en train de se passer sous leurs pieds. Pourtant, ils savaient.M. Bechis, réalisateur