Pour l’éternité nous entraîne dans une errance onirique, dans laquelle des petits moments sans conséquence prennent la même importance que les événements historiques : on y rencontre un dentiste, un père et sa fille sous la pluie, un homme dans un bus, un couple dans un café, des jeunes qui dansent, Hitler ou encore l’armée de Sibérie... Le cinéaste compose un étrange et sublime poème visuel dans lequel des petits moments sans conséquence prennent la même importance que les événements historiques. Une réflexion sous forme de kaléidoscope sur la vie humaine, dans toute sa splendeur et sa banalité. Lion d’Argent du meilleur réalisateur, Mostra de Venise, 2019
Critique : "En moins d'une heure vingt, l'auteur de « Nous les vivants » a rassemblé quelques éclats de ce que fut notre existence sur cette terre. Des plans de cinéma comme des débris d'humanités, enfermés dans la capsule temporelle d'un film. Elle est retrouvée. Quoi ? L'éternité. C'est une route sans fin et une voiture en panne."