Dans un centre de détention pour adolescents, situé au sud du Chili, en plein territoire mapuche, les jeunes détenus racontent leurs cauchemars récurrents. Le film est une exploration de la relation entre leurs vies, leurs crimes et leurs cauchemars, et de l’influence du territoire sur leurs rêves. Une belle réflexion sur le rapport entre territoire et subconscient avec une tonalité fantastique. Meilleur long métrage chilien, Festival international du film de Valdivia, Chili, 2018
Critique : Tourné en six semaines – le plus souvent la nuit –, Les Rêves du château éclaire l’univers intérieur de ces jeunes délinquants travaillés par des peurs primordiales : oppression, atteintes physiques, mort… Celles-là mêmes qui nourrissent un cinéma d’horreur qui nous captive ou nous effraie parce qu’il renvoie, en vérité, au plus profond de l’existence même.