Dans cette sélection de courts métrages d'une nouvelle génération d'auteurs, Beyrouth est au coeur d'histoires où se mêlent humour, absurde et dérision, réalisme et fantastique.
Waves 98 d'Ely Dagher (Liban/Qatar, 2015, 15') Désenchanté par sa vie dans la banlieue isolée de Beyrouth, les errances d'Omar l'amènent dans les profondeurs de la ville. Immergé dans un monde familier mais étranger à sa réalité, il se retrouve en lutte pour sauvegarder ses attaches.
Tshweesh de Feyouz Serhal (Liban/Allemagne/Espagne/Qatar, 2017, 26') La coupe du monde de football commence aujourd'hui et les Beyrouthins attendent avec impatience ce grand événement. Alors que la vie continue normalement ce jour-là, le signal du premier match semble être perturbé par d'étranges ondes audio...
Submarine de Mounia Akl (Liban/Etats-Unis, 2016, 21') Sous la menace imminente de la crise des ordures au Liban, Hala, jeune femme rebelle, est la seule à résister à l'évacuation du pays, refusant de tirer un trait sur le passé.
Last Days of the Man of Tomorrow de Fadi (the fdz) Baki (Liban/Allemagne, 2017, 29') Une jeune réalisatrice enquête sur la légende de Manivelle, un robot offert au Liban en 1945 et qui hante encore une vieille maison abandonnée de Beyrouth. Les personnes qui l'ont connu prennent la parole ; Manivelle est de nouveau propulsé sous le feu des projecteurs.