Larbi, jeune journaliste algérien en reportage au Liban, est pris dans le tourbillon des événements qui précèdent la guerre civile. Tout en essayant de saisir la complexité libanaise, Larbi rencontre une chanteuse, Nahla, adulée par la population arabe. Sur la scène du théâtre Picadilly, Nahla perd la voix en pleine représentation tandis que Beyrouth sombre dans le chaos et que Larbi perd pied…
Entre une réalité beyrouthine formidablement « fictionnée » et une approche semi-romanesque de ce qui demeure un conflit identitaire, Farouk Beloufa a écrit Nahla juste après la fameuse bataille de Kfar Chouba, de janvier 1975, village frontalier du Sud Liban.
Influencé par le cinéaste Youssef Chahine dont il a été l’assistant sur Le retour du fils prodigue, Farouk Beloufa a signé, avec Nahla, l’une des œuvres marquantes du cinéma arabe. Il dessine le portrait de 3 femmes, lesquelles font de ce film l’un des plus beaux sur l’univers de ces passionarias arabes qui militent ou s’activent en faveur de l’émancipation du genre féminin.
Critique : "Nahla est peut-être le plus abouti des films sur les jeunes de la gauche arabe des années 70. Dans une période troublante, partagée entre les rêves d'une émancipation politique (la Palestine) ou le chaos au Liban (guerre communautaire), le cinéaste algérien Farouk Beloufa tourne à Beyrouth en 1978 un long métrage écrit à quatre mains avec le romancier Rachid Boudjedra. Celui d'un journaliste algérien parti au Liban pour couvrir la guerre civile et qui découvre, au-delà du rêve d'une arabité moderne, la complexité de la réalité locale. Elle se révélera même attirante pour le journaliste maghrébin, happé dans trois histoires de femmes différentes : Nahla la chanteuse, Maha la journaliste et Hind l'activiste palestinienne. Alternant des instants de fictions et des images documentaires, Farouk Beloufa s'est inspiré de la réalité beyrouthine, juste après la bataille de Kfar Chouba (janvier 1975), village frontalier du sud Liban. Le film, sorti en 1979, avait eu l'éloge de la critique. Vingt-cinq ans après, il garde la même fraîcheur et reste en phase avec l'actualité proche-orientale.
Dernier élément qui a fait la réussite de Nahla : la musique. Interprétée par Yasmine Khlat, la chanteuse Nahla est convaincante en diva libanaise, et rappelle, par sa voix comme par sa beauté mélancolique, la grande Feyrouz. Et pour cause, c'est son fils, Zyad Rahbani (on le voit dans le film en chef d'orchestre) qui a dirigé la musique du film."
Nidam Abdi dans Libération (07/12/2004)"Nahla est peut-être le plus abouti des films sur les jeunes de la gauche arabe des années 70. Dans une période troublante, partagée entre les rêves d'une émancipation politique (la Palestine) ou le chaos au Liban (guerre communautaire), le cinéaste algérien Farouk Beloufa tourne à Beyrouth en 1978 un long métrage écrit à quatre mains avec le romancier Rachid Boudjedra. Celui d'un journaliste algérien parti au Liban pour couvrir la guerre civile et qui découvre, au-delà du rêve d'une arabité moderne, la complexité de la réalité locale. Elle se révélera même attirante pour le journaliste maghrébin, happé dans trois histoires de femmes différentes : Nahla la chanteuse, Maha la journaliste et Hind l'activiste palestinienne. Alternant des instants de fictions et des images documentaires, Farouk Beloufa s'est inspiré de la réalité beyrouthine, juste après la bataille de Kfar Chouba (janvier 1975), village frontalier du sud Liban. Le film, sorti en 1979, avait eu l'éloge de la critique. Vingt-cinq ans après, il garde la même fraîcheur et reste en phase avec l'actualité proche-orientale.
Dernier élément qui a fait la réussite de Nahla : la musique. Interprétée par Yasmine Khlat, la chanteuse Nahla est convaincante en diva libanaise, et rappelle, par sa voix comme par sa beauté mélancolique, la grande Feyrouz. Et pour cause, c'est son fils, Zyad Rahbani (on le voit dans le film en chef d'orchestre) qui a dirigé la musique du film."
Nidam Abdi dans Libération (07/12/2004)"Nahla est peut-être le plus abouti des films sur les jeunes de la gauche arabe des années 70. Dans une période troublante, partagée entre les rêves d'une émancipation politique (la Palestine) ou le chaos au Liban (guerre communautaire), le cinéaste algérien Farouk Beloufa tourne à Beyrouth en 1978 un long métrage écrit à quatre mains avec le romancier Rachid Boudjedra. Celui d'un journaliste algérien parti au Liban pour couvrir la guerre civile et qui découvre, au-delà du rêve d'une arabité moderne, la complexité de la réalité locale. Elle se révélera même attirante pour le journaliste maghrébin, happé dans trois histoires de femmes différentes : Nahla la chanteuse, Maha la journaliste et Hind l'activiste palestinienne. Alternant des instants de fictions et des images documentaires, Farouk Beloufa s'est inspiré de la réalité beyrouthine, juste après la bataille de Kfar Chouba (janvier 1975), village frontalier du sud Liban. Le film, sorti en 1979, avait eu l'éloge de la critique. Vingt-cinq ans après, il garde la même fraîcheur et reste en phase avec l'actualité proche-orientale.
Dernier élément qui a fait la réussite de Nahla : la musique. Interprétée par Yasmine Khlat, la chanteuse Nahla est convaincante en diva libanaise, et rappelle, par sa voix comme par sa beauté mélancolique, la grande Feyrouz. Et pour cause, c'est son fils, Zyad Rahbani (on le voit dans le film en chef d'orchestre) qui a dirigé la musique du film."
Nidam Abdi dans Libération (07/12/2004)"Nahla est peut-être le plus abouti des films sur les jeunes de la gauche arabe des années 70. Dans une période troublante, partagée entre les rêves d'une émancipation politique (la Palestine) ou le chaos au Liban (guerre communautaire), le cinéaste algérien Farouk Beloufa tourne à Beyrouth en 1978 un long métrage écrit à quatre mains avec le romancier Rachid Boudjedra. Celui d'un journaliste algérien parti au Liban pour couvrir la guerre civile et qui découvre, au-delà du rêve d'une arabité moderne, la complexité de la réalité locale. Elle se révélera même attirante pour le journaliste maghrébin, happé dans trois histoires de femmes différentes : Nahla la chanteuse, Maha la journaliste et Hind l'activiste palestinienne. Alternant des instants de fictions et des images documentaires, Farouk Beloufa s'est inspiré de la réalité beyrouthine, juste après la bataille de Kfar Chouba (janvier 1975), village frontalier du sud Liban. Le film, sorti en 1979, avait eu l'éloge de la critique. Vingt-cinq ans après, il garde la même fraîcheur et reste en phase avec l'actualité proche-orientale.
Dernier élément qui a fait la réussite de Nahla : la musique. Interprétée par Yasmine Khlat, la chanteuse Nahla est convaincante en diva libanaise, et rappelle, par sa voix comme par sa beauté mélancolique, la grande Feyrouz. Et pour cause, c'est son fils, Zyad Rahbani (on le voit dans le film en chef d'orchestre) qui a dirigé la musique du film."
Nidam Abdi dans Libération (07/12/2004)