Marie sort de prison, Baptiste arrive à Paris. La première est claustrophobe, la deuxième n’a pas d’attaches. Elles se retrouvent au milieu d’un complot inquiétant. Elles vont errer dans la ville, essayant de comprendre le monde des années 80. Bulle et Pascale Ogier sont drôles comme Don Quichotte et Sancho Pança, courageuses et égarées comme elles seules dans le Paris–Babylone de Jacques Rivette.
Critique : Strié de scènes éblouissantes (dont une mémorable virée dans le métro aérien), Le Pont du Nord se traverse comme un formidable traité de résistance et de défi.