Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des artistes autrichiens entreprennent de régler leurs comptes avec le puritanisme et une hypocrisie morale et politique devenus insupportables à leurs yeux. Certains films développent alors un penchant pour des représentations ultra-violentes, et une volonté d'exorciser, en les exp(l)osant, les tabous qui planaient au-dessus de la société autrichienne. Le sexe et la mort, mais aussi la place des femmes, y sont liés peut-être plus que dans n'importe quelle autre cinématographie nationale (à l'exception peut-être du Japon). 7/64 Leda and the Swan de Kurt Kren (1964, 3', 16mm)Mann & Frau & Animal de Valie Export (1970-1973, 10', 16mm)Super-8 Girl Games d’Hans Scheirl et Ursula Pürrer (1985, 2'30, 16mm)Kugelkopf de Mara Mattuschka (1985, 6', 16mm)Blicklust de Dietmar Brehm (1992, 16', 16mm)Steifheit I d’Albert Sack (1997, 3', DCP)Lezzieflick de Nana Swiczinsky (2008, 7', DCP)The Exquisite Corpus de Peter Tscherkassky (2015, 19', 35mm)