Avec John Malkovich, Veronica Ferres, Stephen Dillane, Saffron Burrows, Sandra Ceccarelli, Nikolai Kinski, Aglaia Szyszkowitz
Décor : Georg Resetschnig
Montage : Valeria Sarmiento
Musique : Jorge Arriagada
Scénariste : Raoul Ruiz, Gilbert Adair, Herbert Vesely
Technique : Prise de vue réelle
Images : Ricardo Aronovich
Source : Le Petit Bureau
Tous publics
Paris, 1900. Klimt est fêté à l'exposition universelle pendant qu'il est condamné à Vienne comme provocateur. Il vit sa vie comme il la peint, ses modèles sont ses muses. Klimt est en avance sur son temps. Ses relations passionnées avec les femmes et sa quête éternelle de Perfection et d'Amour se reflètent dans toutes ses oeuvres. La controverse atteint son comble lorsque Klimt détourne ses allégories "scandaleuses" et les rachète.À la manière de La Nouvelle rêvée de Schnitzler, loin d’une biographie formatée, Raoul Ruiz propose une rêverie esthétique foisonnante.
Critique : Ce portrait d’un Klimt éminemment « ruizien » est celui d’un exilé du réel, entre la vie et la mort, qui ne sait plus qui il est, quels vertiges l’assaillent, quels jeux prédominent chez lui, ceux de l’amoureux ou du voyeur. D’où la profusion de miroirs, brisés, sans tain, ou présentés devant ses lèvres pour vérifier qu’un souffle l’anime encore. Jean-Luc Douin, Le Monde, 2006