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Titre
Réalisateurs
Pays
          • The Murderer

          • De Na Hong-jin

          • Type : long métrage
          • Corée du Sud / 2011 / 2:20 / couleur / VOSTF
          • Genre : fiction
          • Avec Ha Jung-woo, Kim Yoon-suk, Cho Sung-ha, Lee Chul-min, Gwak Do-won, Im Ye-won, Tak Sung-eun
          • Décor : Lee Hwo-kyoung
          • Montage : Kim Sun-min
          • Musique : Jang Young-gyu, Lee Byung-hoon
          • Scénariste : Na Hong-jin
          • Son : Choi Tea-yeong
          • Technique : Prise de vue réelle
          • Interdit aux moins de 12 ans
          • Evénement : Travelling 2016
          • A Yanji, ville entre la Russie, la Chine et la Corée du Nord, Gu-nam mène une vie misérable. Un jour, un parrain local lui propose de l’aider à gagner Séoul à une condition : il doit assassiner quelqu’un sur place. Il se retrouve alors pris dans un engrenage infernal… Véritable odyssée dans les rues de Séoul, ce polar sombre et nerveux est magnifié par une mise en scène implacable.
            Nonhyeon-dong, Gangnam-gu
          • Critique : "Na compose avec talent sur la notion de hasard en l’incluant dans un jeu pertinent sur le temps et l’espace : les protagonistes se croisent fortuitement dans des situations rocambolesques, qui remettent en cause toutes les options prévues. Si le récit tend à aller d’un point A à un point B, en reposant sur la structure de la course-poursuite, de nombreuses possibilités se profilent pour atteindre le dénouement de l’histoire. Le Coréen filme souvent le point de vue de son anti-héros en caméra subjective ; il observe une situation et réfléchit dans l’instant à l’action qu’il doit effectuer pour survivre. Un art intéressant de l’imprévu, où les plans semblent se dessiner en temps réel, malgré le caractère paradoxalement mathématique, et parfois calculateur de la mise en scène. Cette thématique du hasard intègre aussi l’espace tentaculaire des villes coréennes et chinoises, faites de rues labyrinthiques et de lieux malfamés, où les personnages s’entrechoquent brutalement. Un cinéma profondément urbain, mais dont l’individu reste l’élément central."
            Stéphane Caillet, Critikat
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