Avec Jean-Paul Belmondo, Jean Gabin, Noël Roquevert, Suzanne Flon, Paul Frankeur, Gabrielle Dorziat, Henri Verneuil, Hans Verner
Montage : Monique Bonnot, Françoise Bonnot
Musique : Michel Magne
Scénariste : François Boyer
Son : Jean Rieul
Technique : Prise de vue réelle
Images : Louis Page
Source : Tamasa
Dans le cadre de l'exposition "Boire" aux Champs Libres
Evénement : Travelling 2016
Albert Quentin, hôtelier dans une station balnéaire normande, a juré à sa femme de ne plus boire une goutte d’alcool. Mais l’arrivée du jeune Fouquet va marquer le début d’une nuit d’ivresse mémorable. Les dialogues cultes d’Audiard et le duo Gabin/Belmondo au sommet de leur art, deux personnages qui n'ont « ni le vin petit, ni la cuite mesquine", font de ce film un chef-d’œuvre incontournable.
Critique : Unique face-à-face entre Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo, qui résonne comme un passage de relais d'une génération à l'autre, Un singe en hiver offre à ces deux monstres sacrés du cinéma français des rôles sur mesure. Gabin incarne un de ces vieux de la veille" bourrus et attachants dont il s'est fait une spécialité durant la dernière partie de sa carrière. Toujours plein de fougue, mais avec ici une touche de tristesse en plus, Jean-Paul Belmondo glisse sans effort d'un tournage avec Godard ou Melville à l'univers plus conventionnel d'Henri Verneuil, avec qui il tournera six autres films. L'une des grandes qualités de Verneuil fut de savoir mettre en valeur les vedettes de l'époque, aidé en l'occurrence par les savoureux dialogues de Michel Audiard. De cette adaptation réussie du célèbre roman d'Antoine Blondin, on retient notamment les scènes de beuveries émaillées de répliques d'anthologie et une incroyable corrida avec des automobiles. Éloge de la dive bouteille, Un singe en hiver s'attarde aussi sur la fuite du temps et la résignation qui vient avec l'âge."http://www.arte.tv/guide/fr/035817-000/un-singe-en-hiver