Avec Romy Schneider, Harvey Keitel, Harry Dean Stanton
Décor : Bernd Lepel
Montage : Michael Ellis, Armand Psenny
Musique : Antoine Duhamel
Scénariste : David Rayfiel, Bretrand Tavernier, Géza von Radvanyi
Son : Michel Desrois
Technique : Prise de vue réelle
Images : Pierre-William Glenn
Source : Tamasa
Evénement : Travelling 2013
Dans une ville hétéroclite d'Édimbourg, Roddy, un passionné de nouvelles technologies audiovisuelles, se fait poser une mini caméra derrière les yeux à l'initiative d'une chaîne de télévision productrice de télé-réalité. Katherine, écrivain de best-sellers, se voit annoncer par son médecin qu'il ne lui reste que quelques semaines à vivre. A son insu elle devient le sujet du regard de Roddy, qui travaille de plus en plus sa mise en scène.La Mort en direct de Bertrand Tavernier n'anticipe pas seulement sur certains travers de notre télévision contemporaine, mais il interroge également la position délicate du metteur en scène de cinéma auquel, comme pour le personnage d'Harvey Keitel, se pose des questions d'éthique de la représentation.
Critique : liens intrigants entretenus par la comédienne Schneider et par les metteurs en scène Tavernier et Zulawski: avant La Mort en direct, l'actrice avait déjà joué dans L'Important c'est d'aimer (1975) un personnage filmé et mourant à l'écran. Pour ces deux films, les réalisateurs ont eu le parti pris de représenter le metteur en scène filmant la mort de leur comédienne, ce qui soulève des interrogations importantes au cinéma, comment filmer, peut-on tout filmer?