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          • Déjà s'envole la fleur maigre

          • De Paul Meyer

          • Type : Long métrage
          • Belgique / 1960 / 1:20 / N & B
          • Genre : Documentaire
          • Avec Domenico Mescolini, Valentino Gentili, Luigi Favotto
          • Montage : Rose Tuytschaver, Paul Meyer
          • Musique : Arsène Souffriau
          • Scénariste : Paul Meyer
          • Son : Roland De Salency, André Goeffers
          • Technique : Prise de vue réelle
          • Images : Freddy Rents, Jules Bechof, Philip Cape, Claude Gabriels
          • Source : Cinéma Public Films
          • Primé au Festival International des Peuples à Florence, à Bilbao et à Vicence.
          • Evénement : Travelling 2012
          • Alors qu’en Belgique les mines ferment les unes après les autres, des familles de travailleurs italiens continuent d’émigrer dans le Borinage. Ainsi Pietro Sanna a-t-il fait venir sa femme et ses enfants malgré son chômage partiel. Les petits ne parlent pas un mot de français, mais ils partagent avec leurs camarades, après la classe, les descentes endiablées sur la pente du terril, assis sur des plats à tartes métalliques. Des fêtes rassemblent également les différentes nationalités : on danse le dimanche, sur des airs joués par un orchestre local.
            Ce film tourne en 1960 fut au depart une commande de propagande ministerielle destinée a illustrer le bien-fonde de la politique belge en matière d'immigration. A l'arrivée Paul Meyer en avait fait un long metrage de fiction, libre et hautement poétique, tourne sans moyens, dans l'invention perpétuelle et l'incertitude du lendemain.

            Primé au Festival International des Peuples à Florence, à Bilbao et à Vicence


            Olivier Séguret, journaliste à Libération, écrit : « Si le cinéma n'était pas capable de transformer un tas de déchets miniers en Olympe, on se demande à quoi il servirait. (...) Le film de Paul Meyer prend sans coup férir une place de tout premier rang de l'histoire du cinéma européen de l'après-guerre. Pépite néoréaliste, préfiguration Nouvelle Vague, objet documentaire radical, météore des utopies néo-sociales et aventure expérimentale Déjà s'envole la fleur maigre est aux confluents de sprécipytes de son époque. » Quant au journal Le Monde, il n'hésite pas à le placer aux côtés de Rossellini, Visconti (Pascal Mérigeau) et Télérama de Ken Loach.

            En 1989, Henri Storck juge ainsi Déjà s'envole la fleur maigre :
            « Avec ses grands airs insolites, le film de Meyer est un des plus « buñueliens » que je connaisse. Aussi vigoureusement que le style du maître espagnol, il est tout imprégné d'un sentiment tragique de la vie, auquel s'ajoute, chez Meyer, un désenchantement irrémédiable (...) Vous verrez dans son film comment on escamote l'anecdote, comment d'un personnage pittoresque et épisodique on accède au type, comment du particulier on passe au général, et du concret à l'abstrait. Comment on arrive à faire du cinéma sans littérature, sans théâtre, sans emprunter à aucun genre, comment on écrit dans une langue raffinée, purement visuelle et sonore, capable d'être goûtée par tous et dans tous les pays (...) Si elle est marquée par une profonde tristesse, une pitié frémissante, une amertume parfois mordante, son œuvre ne tourne ni au pamphlet ni à l'aigreur3. »


            A LIRE :

            - l’entretien de Paul meyer avec Patrick Leboute sur : www.desimages.be/spip.php?article244

            - l’excellent cahier pédagogique :
            http://cinemas93.org/uploads/PDF/college_au_cinema/outils_pedagogiques/DP_Deja_senvole.pdf
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