Le Cinéma belge - Portrait de groupe en l'absence du ministre

"Le cinéma belge, c'est... / une réalité virtuelle / des auteurs / pas mal / aussi débile que la Belgique / trop divers pour être qualifié / tout et n'importe quoi..."
Autant de cinéastes, autant de tentatives pour définir cet objet insaisissable. Une certitude pourtant : le cinéma belge existe. Des visages et des noms (André Delvaux, Chantal Ackerman, Jaco Van Dormael, les frères Dardenne...), des films ("Toto le héros", "C'est arrivé près de chez vous", "Le Huitième Jour"...) et des récompenses (Caméra d'or à Cannes, nomination aux Oscars...) sont là pour le prouver, à défaut d'une identité bien étiquetée.
Dans ce pays "de bric à brac" qui ne possède pas d'industrie cinématographique, il faut tout inventer pour "montrer la beauté dans la laideur". Sur fond de progression inquiétante du séparatisme entre les communautés francophone et néerlandophone, les gens du cinéma s'obstinent à cultiver le mélange des langues, à redonner des couleurs et du contraste à leur plat pays...