Musique : Michel Portal, avec la participation de Salif Keïta
Scénariste : Souleymane Cissé
Son : Daniel Olivier, Michel Mellier
Technique : prise de vue réelle
Images : Jean-Noël Ferragut, Jean-Michel Humeau
Suivant la tradition bambara, un jeune homme s'apprête a recevoir le savoir destine a lui assurer la maitrise des forces qui l'entourent. Cependant le père du jeune Nianankoro voit d'un mauvais œil son fils devenir son égal aussi sa mère éloigne le jeune homme. Au cour de ce voyage initiatique, Nianankoro va apprendre à tester ses forces et ses pouvoirs qu'il devra inévitablement confronter a ceux de son père. Prix du jury, Cannes 1987.
Critique : Une légende intemporelle faisant bonne mesure de fétiches ancestraux et d'incantations magiques. Des esprits bénéfiques ou maléfiques s'y manifestent. Des animaux sacrés y sont invoqués. Le ciel et la terre y sont pris à témoin. Joué par des comédiens captivants, surtout Issiaka Kane (Nianankoro), c'est un film où des personnages mystérieux évoluent dans des décors étranges. Où compte chaque attitude, chaque geste, chaque regard. Où les silences pèsent autant que les mots. Réalisé avec une rigoureuse limpidité, par le cinéaste malien Souleymane Cissé, Yeelen (la lumière) s'ouvre sur l'image d'un lever de soleil. Le spectacle est éblouissant.Jean-Paul Grousset, Le Canard enchaîné 1987