Avec Ali Düsenkalkar, Isil Yücesoy, Köksal Engür, Senay Gürler, Arzu Bazman, Turgay Aydin
Décor : Mehtap Ün Kanibelli
Montage : Mathelie Le Guay, Reha Erdem
Scénariste : Nilüfer Güngörmüs , Reha Erdem
Son : Regis Leroux
Technique : prise de vue réelle
Ali vit dans un immeuble où tout le monde se connaît. À la suite d'un accident de voiture, il a perdu la mémoire et sa confusion plonge peu à peu le quotidien de son entourage dans le chaos. Mais une mystérieuse bague qui passe de main en main, et dont chacun prétend être le propriétaire, lui permet de reforger des liens… Fasciné par les mécanismes de la mémoire, Reha Erdem se sert de l'amnésie comme moyen de se redéfinir vis-à-vis des autres comme de soi-même et fait renaître son personnage à l'écran. Il creuse ainsi les mystères du corps humain à travers son fonctionnement routinier et indépendant face aux péripéties extérieures. Construit à partir de trajectoires qui se croisent et gravitent autour du personnage central, On est bien peu de chose… est avant tout un film sur la quête d'identité, qui traite des différences et des similitudes des êtres humains. Dans une atmosphère joyeuse, le réalisateur turc signe un film coloré et cocasse qui touche par la justesse de l'interprétation et l'émotion qui se dégage de ce condensé d'humanité.
Critique : (...) un film coloré, cocasse, vraiment moderne et poétique, orné de jolis décadrages et de dialogues finement écrits. Reste qu'une telle richesse peut devenir légèrement indigeste et perdre de sa préciosité au bout de 2h10. Emmanuelle Spadacenta (Score)"La perte de mémoire est parfois le meilleur moyen de se retrouver, de se redéfinir vis-à-vis des autres comme de soi-même." (Critikart).