Avec Moritz Bleibtreu, Christiane Paul, Branka Katic, Mehmet Kurtulus, Idil Uner, Jochen Nickel, Birol Ünel, Sandra Borgmann, Fatih Akin
Décor : Jürgen Schnell
Montage : Andrew Bird
Musique : Ulrich Kodjo Wendt
Scénariste : Fatih Akin
Technique : prise de vue réelle
Daniel Bannier est le prototype de l'enseignant célibataire, rangé, timide et candide qui s'est trop voué à son travail. Un jour, Julie, une belle marchande de bijoux, jette son dévolu sur le jeune homme. Elle lui fait croire que sa nouvelle bague lui permettra de rencontrer un amour placé sous le signe du soleil, et elle compte se présenter elle-même comme cette envoyée du destin. Daniel guette ainsi une apparition féminine marquée par le sceau solaire. Au grand désespoir de Julie, une autre jeune femme, Melek, répond à ce critère. Melek part le lendemain matin à Istanbul et Daniel décide alors d'aller la retrouver par tous les moyens. Mais au cours du voyage, il perd le contrôle de la situation. Ces quelques jours lui font vivre plus d'aventures que toutes les années précédentes de sa jeune vie.
Critique : Avec Julie en juillet, Fatih Akin a choisi la voie de l'humour et de la fantaisie pour raconter une touchante histoire d'amour. Inquiet à l'idée qu'on lui reproche ce revirement, le cinéaste fait valoir que «le soleil lui appartient autant que le drame, le rire autant que les larmes, et ce qui est turc autant que ce qui est allemand.» Il refusait de se faire enfermer dans un genre. Cette Julie en juillet est une véritable bouffée d'air frais. (Jocelyne Depatie).