Avec Sarah Grappin, Zacharie Olivet, Quentin Testas
Décor : Raymond Sarti
Montage : Stéphane Foucault
Musique : Jacopo Baboni Schilingi
Scénariste : Henri Colomer
Son : Xavier Griette
Technique : prise de vue réelle
Images : Jean-Jacques Bouhon
Source : ID Distribution
A la fin des années 50, neuf moments privilégiés de la vie d'un enfant, et la chronique d'un monde qui change autour de lui. Sans prévenir, la grande Histoire s'invite dans le petit univers fragile où il évolue. C'est la guerre de l'autre côté de la mer, en Algérie. Son père devient soldat, les murs d'une caserne remplacent les terrains d'aventures, l'enfant pressent qu'il tient sa vie entre ses mains... Il a devant lui le royaume de l'imagination, et derrière, le trésor inaliénable de ses souvenirs.
Critique : "J'aime croire que chaque chose et chaque être diffusent une petite lumière pour ceux qui veulent bien la chercher. Avec Nocturnes, j'ai voulu me glisser dans les sensations d'un enfant, explorer avec lui la trame d'un monde où tout résonne, tout fait signe, tout se déploie dans un réseau de correspondances mystérieuses. Mystères de toutes taille, de tous ordres, multipliés pour cet enfant le jour où sa vie change radicalement, son père étant devenu soldat au milieu d'une guerre. (...) Et longtemps après, la part d'enfance qui est en nous continue à demander "Pourquoi ?; Mais pourquoi ?"(...) L'adulte qui se souvient cet enfant entreprend un autre voyage, au centre de lui-même" Henry Colomer Le spectateur se laisse porter par les sensations de l'enfant, au fil des chapitres,impressions d'un passé au rythme du quotidien et des bouleversements. Le noir& blanc, avec ses traces lumineuses, la création musicale qui faitorganiquement partie du film, comme les lieux, les personnages, la lumière,...autant de choix qui participent à la poésie du film.De plus, ilest en résonnance avec la thématique abordée l'an passé, TravellingCité-Ciné Alger, abordée sous un regard nouveau, celui de l'enfant entraîné dans les tribulations de l'histoire