Dans le bar de Dalia et Liora, de 6 heures du soir à 6 heures du matin, c'est tout Tel-Aviv qui débarque : du soldat israélien au cuisinier palestinien, du junkie au producteur de séries B, de la suicidaire au flic de service, du poète visionnaire aux femmes délaissées. On y boit, on y chante, jusqu'à l'affrontement final.
Critique : Assi Dayan (petit-fils de Schmuel Dayan, un des fondateurs de l'Etat juif et fils de Moshe Dayan, le vainqueur de la Guerre des Six Jours) a débuté comme philosophe, acteur, écrivain, poète, cinéaste. " Ce qui m'intéresse ", dit-il, " c'est de parler des problèmes de ce pays, de la fin du rêve sioniste et du mal de vivre au quotidien de ses habitants. Le film se déroule dans un bar parce que c'est un lieu où l'on entre pour oublier qu'on est seul ". La Vie selon Agfa est une parabole où se mêlent poésie et politique, et une étude au scalpel de la société israélienne. Primé six fois par l' "Israeli Film Academy" (meilleur film, meilleur réalisateur...). Mention spéciale au Festival de Berlin.