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          • Bonjour

          • Ohayô

          • De Yasujiro Ozu

          • Type : Long métrage
          • Japon / 1959 / 1:33 / Couleur / vostf
          • Genre : Fiction
          • Avec Masahiko Shimazu, Koji Shidara, Kuniko Miyake, Yoshiko Kuga, Chishu Ryu, Haruko Sugimura
          • Décor : Tatsuo Hamada
          • Montage : Yoshiyasu Hamamura
          • Musique : Toshirô Mayuzumi
          • Scénariste : Yasujirô Ozu, Kogo Noda
          • Son : Yoshisaburo Seno
          • Technique : Prise de vue réelle
          • Images : Yushun Atsuta
          • Source : Carlotta Films
          • Dès 7 ans
          • Evénement : Travelling 2020, Travelling 2020
          • Deux enfants entrent en conflit avec leurs parents à propos de l'acquisition d'une télévision. Les enfants entament alors une grève de la parole, ce qui crée par ricochet des conflits dans le voisinage. C'est en guidant le regard du spectateur avec une présence équilibrée de la couleur que Ozu traite avec humour l'irruption du monde moderne dans les foyers.
          • Critique : Réalisé en 1959, parmi les cinq chefs d'?uvre en couleur du maître Yasujir? Ozu, Bonjour dépeint la vie quotidienne d'un petit quartier de banlieue pris dans le changement technologique né de l'après-guerre. Ozu aura, tout au long de sa carrière, évolué avec la société et son environnement en réadaptant les thèmes qu'il a travaillés et en y insufflant le renouveau contemporain. Réalisé en écho à Gosses de Tokyo (1932) où les enfants entamaient une grève de la faim pour protester contre l'inconstance de l'autorité de leur père, à leurs yeux un pleutre devant son patron, les enfants de Bonjour décident de prendre au mot leur père qui leur intime de « la boucler » en se lançant dans une grève de la parole. Face à la manière autoritaire des adultes de mettre fin à la discussion sur l'achat d'un téléviseur, les deux gamins protestent , plus qu'une simple bouderie capricieuse, ils manifestent ainsi leur égoïsme et leur insolence insouciante, moquant aussi des adultes qui parlent pour ne rien dire.
            Le film est mis en scène à la manière d'une chronique tendre et sensible, montrant une société traditionnelle confrontée aux mutations qui la traversent, avec l'arrivée des équipements ménagers modernes, l'apprentissage de l'anglais par les écoliers, et la télévision, symbole de la crise qui va toucher le microcosme de cette petite banlieue tranquille. Mais la révolte des enfants apparaît bien plus troublante et inquiétante en tant que bouleversement des habitudes que l'arrivée imminente de la modernité dans le quotidien des familles , la disparition des salutations matinales quotidiennes entre voisins perturbe et sème le trouble. Le film, léger et drôle, ne manque pas de toucher par le soin et la délicatesse des attentions du réalisateur à l'égard des protagonistes et des spectateurs.

            Matthieu Grimault
            Cinémathèque FrançaiseRéalisé en 1959, parmi les cinq chefs d'?uvre en couleur du maître Yasujir? Ozu, Bonjour dépeint la vie quotidienne d'un petit quartier de banlieue pris dans le changement technologique né de l'après-guerre. Ozu aura, tout au long de sa carrière, évolué avec la société et son environnement en réadaptant les thèmes qu'il a travaillés et en y insufflant le renouveau contemporain. Réalisé en écho à Gosses de Tokyo (1932) où les enfants entamaient une grève de la faim pour protester contre l'inconstance de l'autorité de leur père, à leurs yeux un pleutre devant son patron, les enfants de Bonjour décident de prendre au mot leur père qui leur intime de « la boucler » en se lançant dans une grève de la parole. Face à la manière autoritaire des adultes de mettre fin à la discussion sur l'achat d'un téléviseur, les deux gamins protestent , plus qu'une simple bouderie capricieuse, ils manifestent ainsi leur égoïsme et leur insolence insouciante, moquant aussi des adultes qui parlent pour ne rien dire.
            Le film est mis en scène à la manière d'une chronique tendre et sensible, montrant une société traditionnelle confrontée aux mutations qui la traversent, avec l'arrivée des équipements ménagers modernes, l'apprentissage de l'anglais par les écoliers, et la télévision, symbole de la crise qui va toucher le microcosme de cette petite banlieue tranquille. Mais la révolte des enfants apparaît bien plus troublante et inquiétante en tant que bouleversement des habitudes que l'arrivée imminente de la modernité dans le quotidien des familles , la disparition des salutations matinales quotidiennes entre voisins perturbe et sème le trouble. Le film, léger et drôle, ne manque pas de toucher par le soin et la délicatesse des attentions du réalisateur à l'égard des protagonistes et des spectateurs.

            Matthieu Grimault
            Cinémathèque Française
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