Avec Michael Jai White, Tommy Davidson, Salli Richardson,
Décor : Denise Pizzini
Montage : Adrian Younge
Musique : Adrian Younge
Scénariste : Byron Minns, Scott Sanders, Michael Jai White
Son : David Kitchens
Technique : prise de vue réelle
Images : Shawn Maurer
Source : Pretty Pictures
L'histoire de la légende africaine-américaine des années 1970 : Black Dynamite...Black Dynamite, ancien de la CIA, sort de sa retraite pour faire payer à la racaille qui inonde les rues de leur poudre blanche la mort de son jeune frère.
Critique : "Malcolm z . Un pastiche hilarant de la «blaxploitation» des années 70 avec scénario absurde et garde-robes flashantes. (...) Comme dans toute bonne parodie, le film de Scott Sanders respecte scrupuleusement les règles du genre. Les garde-robes y sont d'un mauvais goût absolu, le scénario d'une minceur famélique et tout est fait pour enchaîner, de préférence sans raison valable, effets spéciaux misérables, érotisme macho et bastons mal chorégraphiées. (...) Si Black Dynamite fait mouche, c'est qu'il adopte la bonne distance avec le genre auquel il rend hommage. La blaxploitation, production fauchée par excellence, contient en elle-même un ridicule touchant, une maladresse et un je-m'en-foutisme qui constituent l'essence de son charme désuet. Les héros de l'époque, sont l'exact contraire du sort qui leur avait été réservé jusque-là par Hollywood. Pas besoin de faire de gros efforts pour imaginer que la communauté afro-américaine, exaspérée de se voir réduite à l'écran au rang de gangsters, de loufiats serviles («Non Miss Sca'lett, pas les 'idéaux») ou de braves faire-valoir pendant plus de cinquante ans, a éprouvé l'envie pressante de s'engouffrer dans l'esprit contestataire des années 70 pour se fabriquer de vrais héros populaires capables de mettre en vrac n'importe quel Blanc arrogant et raciste." LIBÉRATION